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SERBIE du SUD

CPБИJA

 

La Serbie est un pays riche d’une riche et longue histoire qui a provoqué de multiples changements de ses frontières.
Elle n'a pas d'accès à la mer mais possède 5 parcs nationaux (Djerap, Kopaonik, Fruska Gora, Monts Tara, Monts Sara), 120 réserves, 20 parcs naturels et plusieurs centaines de monuments de nature protégés. La partie nord du pays (Wojevodina) est constituée de la vallée plate du Danube, qui s'élève progressivement. La partie sud est située dans la région des montagnes dinariques avec des sommets à plus de 2.000 m d'altitude.
a 2000 m npm.

Au 13e s. l'état serbe dirigé par la dynastie des Nemanjich était en grand épanouissement et avait essayé de s'opposer à l'hégémonie de Byzance. De cette période subsistent un certain nombre de monastères historiques aux murs couverts de merveilleuses fresques colorées, la plupart parfaitement conservées. La Serbie possède également des châteaux médiévaux et des monuments ottomans plus tardifs. Actuellement, il y a près de 200 mosquées dans le pays, la plupart dans la région de Novi Pazar (le Sandjak turc historique).

La période de développement a été interrompue par l'invasion des Turcs et la défaite des Serbes à Kosovo Pole en 1386.
Dans ses frontières actuelles, la Serbie existe en tant qu'état indépendant après l'éclatement de la Yougoslavie et la séparation du Monténégro (en 2006) et du Kosovo (en 2008), la capitale du pays est Belgrade.
La Serbie est bordée à l'est par la Roumanie et la Bulgarie, la Hongrie au nord, la Macédoine et l'Albanie au sud, la Croatie et la Bosnie-Herzégovine à l'ouest. La population est de 9,8 millions, la surface - 88 361 km².
Les Serbes en représentent 83%, les Hongrois - 3,9%, les Bosniaques et les Albanais - 1, 8%, le reste des autres minorités.

 


LIEUX DECRITS :

Villes et villages :

Niš
Maglič
Vranjska Banja
Prijepolje

Sites antiques :

Caričin Grad
Mediana

Les monastères :

Gradac
Ljubostinja
Mileševa
Pavlica
Prohor Pcinjski
Sopočani
Studenica
Žiča

Parcs nationaux et réserves naturelles :

Kopaonik

NIŠ

Une grande ville, riche d’histoire, dans le sud de la Serbie. Naissus, à l'époque romaine, fut le berceau de trois empereurs. Ruinée et pillée par Attila au 5e s., ressuscitée des ruines par l'Empire byzantin, et au cours des siècles suivants soumise par les Slaves qui lui ont donné son nom actuel, elle fut ensuite occupée en alternance par les Bulgares, les Hongrois et les Serbes avec les Byzantins. Cette alternance prit fin au XIVe s. avec les Turcs, qui prirent possession de la  ville pour 400 ans. Niš est retourné à la Serbie de façon permanente en 1918. En 1999, la ville a survécu au bombardement des forces de l'OTAN.

De la période ottomane subsiste une vaste forteresse construite par les Turcs au début du XVIIIe s. au bord de la rivière Nishava. L'entrée, la Porte d’Istanbul, possède des ornements orientaux typiques ; à  l'intérieur, à gauche se trouvent l'ancien hammam (maintenant restaurant et cafés), et sur la droite l'ancien arsenal (aujourd'hui boutique de souvenirs). Plus loin la mosquée de Bali-Bey, du XVIe s., devenue galerie d’art. Sous les arbres sont présentées d’anciennes stèles romaines.

Le reste d’un vaste terrain, entre les murs, est organisé en agréable parc ombragé avec des chemins, des bancs, des fleurs. Sous les murs de la forteresse on trouve le bazar de textiles à ciel ouvert et plus loin la halle marchande proposant de la nourriture et... des textiles.

En face de la forteresse, de l’autre côté de la rivière, après la place du roi Milan, la rue Obrenoviceva traverse la ville, constituant une promenade piétonne bordée d’un mélange de bâtiments construits à la 2e moitié du. XXe s. On y trouve aussi quelques modernes "maisons de verre" et des maisons anciennes du XIXe s.,richement ornementées. Le milieu de la rue est occupé par de nombreux cafés. À proximité, la rue Kopitareva, pleine d’ambiance, est aussi remplie de cafés, dont les parasols cachent les murs décorés des façades.
La ville a conservé une partie de ses maisons des XVIIIe au XIXe s., et certaines dans le style art déco du début du XXe s.

Sur la périphérie de Niš est conservé, quasi inchangé, l'ancien camp de concentration nazi des années 1941-1944, le premier dans le pays.

La statue monumentale sur la colline Bubanj, au sud de la ville représentant trois poings, est dédiée aux 10 000 personnes assassinées pendant la Seconde Guerre mondiale.

La célèbre Skull Tour - Cele Kula est située dans un parc sur le boulevard Zoran Djindjic, à environ 2 km du centre. Elle est cachée dans une chapelle. Après la répression sanglante du soulèvement anti-turc à la bataille de Čegar en 1809,  Hurshid Pasha construisit une tour carrée pour signifier une "mise en garde". Dans ses parois sont murés 952 crânes de Serbes morts. Une partie d’entre eux est demeurée en place et dégage une impression terrifiante.

MEDIANA - ruines d'une résidence romaine d'été de l'empereur Constantin le Grand, de la première moitié du IVe s., est situé au sud-est de la ville sur le boulevard « Tsar Konstantin ».

Le site de fouilles s’étend loin dans les prairies. On y voit la grande et spacieuse cour du palais, les bases et des colonnes entourant l'atrium. Un pavillon de style romain couvre la piscine avec des mosaïques bien conservées. La plus jolie; représentant un dieu des rivières et des méduses, est malheureusement couverte. La méduse ne peut être vue que sur les billets d’entrée.

Dans le domaine il y a encore des ruines, des thermes, plusieurs villas, des entrepôts.

 

ŽIČA monastère

Le monastère de Žiča est situé à seulement à 5 km de Kraljevo, sur une vaste plaine. Il occupe une place très importante dans l'histoire serbe. Au moyen âge le monastère a été le site du couronnement des rois et de la consécration des évêques. Il a été construit dans les années 1208 -1217 par le premier roi couronné de Serbie Stefan Nemanjić à l'initiative de son frère Saint Sawa, qui y a établi l’archevêché. Les bâtiments autour ont été complétés plus tard, en 1230. Le corps original de l'église était constitué d’une grande et large nef avec abside et un dôme massif, à l’intérieur recouverte de fresques.

Le monastère a été brûlé dans la première moitié du XIIIe s. et aussitôt reconstruit, puis pillé à plusieurs reprises par les Turcs, reconstruit et agrandi. Il offre actuellement un aspect très éclectique.
Des fresques originales ne restent que des fragments ; beaucoup mieux conservées sont celles du début du XIVe s.

Sur un complexe monastique entouré de murs se trouve une deuxième petite église, une chapelle, une fontaine de style turc et les bâtiments du monastère.
La couleur rouge de ses murs, semblable à celle des monastères du mont Athos en Grèce, évoque le sang du Christ.

Le monastère fait l’objet de nombreux pèlerinages et jouit d’une faveur prestigieuse pour les mariages entre jeunes époux.

 

MAGLIČ

L'imposant château été construit au XIIIe s. à 20 km au sud de Kraljevo (186 km de Belgrade) sur une montagne haute de 150 m au-dessus de la rivière Ibar, qui l’entoure de trois côtés. Il est accessible par un chemin escarpé en zigzags.

Le château était très difficile à conquérir. Ses sept hautes tours carrées, réunissant les murs-courtines, sont encore parfaitement conservées. Certaines tours ont été partiellement abaissées. La porte d'entrée principale est située sur le côté opposé à la rivière. A l’intérieur se trouve une vaste cour allongée entre trois hautes tours et un donjon, deux fois plus haut. Bien qu’il soit difficile de reconnaître parmi les bâtiments en ruines où était l'église et où était le palais, l'ensemble forme une image pittoresque et romantique.

Les nouveaux escaliers en bois, les hautes plates-formes avec des balustrades permettent de marcher autour des murs et d’admirer le panorama des environs par les fentes des meurtrières.

   

GRADAC monastère

Le monastère est situé dans une forêt sur les pentes des pittoresques montagnes de Golja, à 10 km à l'ouest de la route Ušće–Raška.
Il a été fondée en 1275 par Hélène d’Anjou, épouse du roi Stefan Uroš.

C’est un exemple typique de l'architecture romano-gothique avec des archivoltes ogivales dans les portails, des frises d’arcatures, les côtés des voûtes visibles, mais avec une touche de style serbe "école du Raška ". Visible de loin dans la clairière l'église, blanche possède une nef avec deux chapelles latérales, qui se termine par une abside avec des absidioles, le tout étant couvert d'un dôme gracieux. L'original iconostase en pierre, datant du XIIIe s., est très modeste, et ne contient que quelques icônes.

Après la bataille de Kosovo (1389), le monastère a été abandonné. Le toit en plomb de l’église a été enlevé par les Turcs, et l’influence du climat rude de la montagne a fait périr la plupart des fresques. Aujourd'hui, l’église est reconstruite, recouverte du toit, et conserve quelques fragments de fresques et de peintures des motifs géométriques sur la voûte.

Plus haut sur la pente a été construite au XIIIe s. une petite chapelle dédiée à St. Nicolas.

La reine Hélène est morte en 1314, nonne dans un couvent de Shkodra. Elle est enterrée dans un tombeau de marbre à Gradac.

Les sœurs qui vivent au monastère s’occupent de la peinture des icônes, de tissage, de broderie sur soie, et de la production d'emballages décoratifs pour les cadeaux.

 

Monastères de PAVLICA

Ce village situé entre Ušće et Raška, possède deux monastères ; l’église la plus récente, la plus grande, toute blanche, se remarque déjà sur l'allée en arrivant ; pour accéder à la plus ancienne il faut marcher un peu plus loin, sur un monticule.

La fondation de l’ancien monastère date de la fin du XIIe s., de la période précédant la dynastie Nemanjič.

C’était une église à trois nefs avec trois absides du côté est du presbytère. L'intérieur était couvert de fresques. Seule une partie de ce bâtiment a survécu et un fragment des peintures est préservé.

Le deuxième monastère, plus récent, vient de la 2e moitié du XIV s. L'église est construite sur un plan de tréfle avec une tourelle au centre couverte d'un dôme. Au XVe s., le narthex a été ajouté et les murs intérieurs décorés de nouvelles fresques. La tour de cloches n'a été ajoutée à la façade qu'au XIXe s.

Les fresques sont conservées en grande partie, surtout dans le presbytère, les plus détruites étant celles du dôme. Parmi les nombreuses figures présentées de la famille royale figurent les portraits des fondateurs. Le bâtiment du monastère est habité par des religieuses s'occupant du lieu.

 

Fragrant vallée

Un jour, le roi Uroš devait rencontrer dans la vallée de la rivière Ibar la princesse française Hélène d'Anjou, sa prochaine épouse et future reine de Serbie. Pour exprimer en geste élégant son amour et égayer ses premiers jours dans un environnement étranger le roi décida d'utiliser le « langage des fleurs ». Des milliers de lilas parfumés aux fleurs blanches, roses et bleues furent plantés dans la vallée d’Ibar, de Raška à Kraljevo.
Hélène vécut plus d’un demi-siècle en Serbie et donna au roi deux fils, Dragutin et Milutin, qui sont devenus rois. La reine, devenue veuve, prit l’habit des religieuses au monastère de Gradac, qu’elle avait fondé.

En souvenir du geste romantique du roi et pour honorer la mémoire de la sage et bonne reine de nouveaux lilas ont été plantés à l'initiative des descendants de la famille d'Anjou. L’action fut perpétuée par les habitants et, chaque printemps, de jeunes lilas sont plantés. En avril, la "Vallée Jorgovana", de Raška jusqu'à Kraljevo est baignée comme avant d’un enivrant parfum de lilas ; c’est ce qui lui a donné son nom. En mai est organisé un festival annuel à Gradac en mémoire de la reine Hélène, avec un tournoi de chevalerie et de nombreuses compétitions dans la pratique des vieux métiers.


Pourquoi "ŽIČA” ?

Une nuit, le fil doré d’un éclair est apparu dans le ciel, la foudre est tombée exactement à l'endroit où le monastère venait d’être construit. Le roi Stephen a pris cela comme un signal divin, acceptant et consacrant ce lieu. Désormais le monastère se nomme " Žiča ", ce qui signifie : fil, cordon.

 

 

KOPAONIK

Cette Chaîne de montagnes, une des plus élevée de Serbie, s’étire du nord-ouest au sud-est au long de la rivière Ibar, dans le sud du pays :,sa plus grande partie se trouve au Kosovo. La partie au nord, recelant le plus haut sommet, Pančićev Vrh, 2017 m, est déclarée parc national. Couverte de forêts de hêtres et de  conifères, elle abrite diverses espèces de grands mammifères et de nombreux oiseaux.

La vaste et haute clairière Suvo Rudište, située à 1700 m d’altitude, comporte la plus populaire station de sports d'hiver du pays, avec ses grands hôtels, pensions, parkings. Elle dispose de 22 remontées mécaniques pour 44 pistes, de nombreux sentiers en partent, pour randonnée et le vélo.

On trouve aussi un bureau de poste, une banque, un poste de police et de sauvetage en montagne, un supermarché et quelques magasins et cafés ; cependant il n'y a aucun village traditionnel habité par les montagnards au long de l'année.

Le complexe fut bâti au tournant du l’années 70 - 80 selon des concepts d'architecture contemporaine. De nouveaux hôtels ont été construits récemment, à l’apparence plutôt originale…

   

STUDENICA Monastère

Situé à 40 km au sud de Kraljevo, il est le plus important en Serbie. Au Moyen Age il était le centre culturel du pays et comptait environ 200 moines à la fois. L'église a été fondée en 1190 par Stephan Nemanjić. Elle était le lieu du sépulcre royal de Stephen I Nemanjić, le premier roi serbe couronné, et de son fils. Rastko. Le frère du roi, St.Sawa, a passé sept ans au monastère, comme archimandrite.

Les  rois suivants ont élargi l’église en ajoutant un narthex en 1235, et érigé plusieurs bâtiments. Les Turcs pillèrent le monastère à plusieurs reprises et au XVIIe s. une partie a été endommagée par un tremblement de terre et un incendie.

Maintenant le monastère, reconstruit et restauré, a retrouvé son ancienne splendeur. Les fresques rénovées étonnent par leur qualité artistique et le réalisme des personnes représentées, preuve de haut niveau d’habileté des artistes peintres.

L’église est de forme compacte, surmontée d'un dôme sur une haute tour ; la nef, le transept et une abside ont des parois recouvertes de dalles de marbre blanc et gris.

Le portail monumental, précédant le narthex, et les cadres des fenêtres décoratives sculptées, conçus avec une grande finesse, représentent des animaux fantaisistes et des ornements floraux. L’abside abrite une haute iconostase artistiquement ciselée et richement dorée.

Jadis, les fresques couvraient tous les murs et la coupole. Les plus précieuses datent des XIIIe et XIVe s. Elles représentent les saints orthodoxes et les membres de la famille royale de Nemanjić.
La scène de la Crucifixion sur le fond de ciel du soir, peinte en face de l'autel et occupant tout le mur, est d’une grande valeur artistique.

L'ensemble monastique est     entouré par un mur défensif percé de deux portes ; il couvre, en dehors de la principale église orthodoxe, l'autre "royale", plus petite, du début du XIVe s., fondation du roi Milutin, la petite église St. Nicolas décorée de fresques du XIIIe s., de nombreux bâtiments conventuels, l'ancien réfectoire et le haut clocher.

Pour assurer les besoins des pèlerins, les moines tiennent l'hôtel et un motel.

Le monastère est inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO.

Les fresques mutilées

Presque toutes les fresques dans l’église de Studenica portent de nombreuses traces de coups de marteau. En  1846 il a été décidé de couvrir les vieilles peintures noircies par des nouvelles. Les  trous étaient destinés à faciliter l'adhésion de l’amorce avec de nouvelles fresques.

Maintenant, on a entrepris la restauration de ces belles et précieuses fresques anciennes. Seule la grande scène de la Crucifixion située en face de l'autel est resté intacte, à cause de ses dorures et du fond bleu foncé fait d’une peinture très coûteuse ; elle était conservé comme un "trésor".

 

   

CARIČIN GRAD - TSARITCHIN GRAD

Sous ce nom se cachent les ruines de la ville byzantine Justiniana Prima. Le site de fouilles est situé à 60 km au sud-est de Niš et à 7 km de Lebane.
La ville a été fondée par l'empereur Justinien en 530 pour devenir le siège de l'archevêché, qui était à cette époque le centre du pouvoir et de l’administration.

Les grands bâtiments publics, basilique, baptistère, palais de l’évêque et l'édifice du conseil occupaient une colline entourée de murs avec deux tours et quatre bastions. En contrebas se trouvait une place étoilée, avec des rues rayonnantes et des bâtiments officiels.

La partie inférieure de la ville, entourée du rectangle des murs dont les portes sont conservées, s’étendait sur la pente. A l’intérieur furent érigées neuf églises orthodoxes, les fontaines de ville, des thermes, de nombreux ateliers d'artisanat, y compris la manufacture connue pour sa production de verre pour les célèbres mosaïques serbes.

L'eau était fournie par un aqueduc.

De cette magnifique et riche ville  après le passage des Avars en 615, il ne restait que les ruines.

De son histoire, presque millénaire, nous sont parvenus le plan assez clair des rues et de la grande place ; ainsi que le fragment de la porte de la ville, dont on peut passer sous l’arc et en admirer la monumentalité. Les thermes spacieux avec leur système de « teplarium » sont clairement visibles, comme les sous-sols de nombreuses églises et des fragments de fortifications entourant la ville.

Les ruines occupent un immense territoire. Les structures des bâtiments épiscopaux sont les mieux conservées, mais seulement quelques colonnes restent debout. Partout on peut voir les murs construits de pierres et de briques rouges plates, avec malheureusement des traces de béton provenant de la maintenance rapide. Près de la maison de garde se trouve une petite exposition lapidaire.

Le chemin de Lebane à Caričin Grad est signalé par des petits panneaux au marquage blanc-rouge en cercle. Sur place, des tableaux décrivent chaque objet, en serbe et en anglais.

   

VRANJSKA BANJA

C’est une ancienne célèbre station thermale situé à 100 km au sud de Nish près du village Vranje. Le bâtiment historique de bains, peint en vert et jaune, est toujours en activité. Ici sont traités les maladies de peau et les rhumatismes chroniques. Le tsar Pierre 1er de Serbie souffrant de rhumatismes, y fut soigné. On peut visiter sa salle de bain privée, plus luxueuse de couleur et de design que les cabines habituelles.

Toutes les salles de bains ont des piscines carrelées et deux robinets ; l'un d’eau à 110 ° C, et l'autre avec la même eau, mais refroidie. Différentes salles de soin avec appareils médicaux servent pour les traitements spéciaux.
L'ancienne piscine, délabrée et négligée dans l'ancien régime politique, attend sa rénovation.

Dans Vranjska Banja, à côté des thermes, on remarque l’étrange grosse tour d'horloge avec une terrasse de café et une église sur la colline ; et au-dessus d’elle un monument pointant vers le ciel surmonté d’une étoile rouge. De là-haut, s’offre une belle vue sur la vallée de la rivière. L'énorme bâtiment en béton datant de l’année 80, prévu pour un hôtel et  ressemblant à un bunker, ne fut jamais achevé.

Les sommets de Kopaonik :

-Pančićev Vrh (2016 m)
-Gobelja (1934 m)
-Karman Vučak (1936 m)
-Suvo Rudište (1976 m)
-Oštro Koplje (1789 m)
-Šatorica (1750 m)
-Veliki Čir (1369 m)

Trajets des randonnées :

1 - Borcane – rivière Bojasinska - Mosnica
Distance : 21,15 km, la différence de hauteurs allant de 952 m à 1754 m (à monter - 876 m, 847 m de descente); temps: 8 heures 25 min; niveau de difficulté moyen

2 - Zuta Perla - Satorice - Borcane
Distance: 17,20 km, la différence de hauteurs allant de 562 m à 1 355 m (à monter - 337 m, 829 m de descente); Durée: 6 heures 35 min; niveau de difficulté moyen.

 

 

SOPOĆANI monastère

Un haut mur entoure le terrain monastique sur la colline, à 15 km à l'ouest de Novi Pazar. L'église, fondée en 1260 par le roi Stephen I Uroš, en occupe le centre. Assez petite à l’origine, comme on peut le voir sur la peinture murale (le roi tenant une maquette), pourvue d’une nef allongée fermée par une abside, d’un petit transept, de deux chapelles, elle a été prolongée et complétée par le roi Dušan cent ans plus tard. Il a allongé le narthex, ajouté des arcades et une tour carrée, et transformé l’église en basilique.

Les Turcs ont pillé le monastère à plusieurs reprises et, au XVIIe s., ils ont arraché le toit en plomb de l'église et y ont mis le feu. Les moines se sont sauvés en emportant les reliques, et le monastère est resté inhabité pendant plus de 200 ans. La reconstruction a eu lieu seulement au XXe s.

Les fresques peintes à la 2e moitié du XIIIe s. se caractérisent par une composition originale des couleurs, la présentation des personnages dans des poses harmonieuses et élégantes. Ils nous étonnent par les expressions réalistes de leurs visages et de leurs regards. La fresque la plus importante, bien conservée, se trouve en face de l'iconostase et représente la Dormition de la Vierge Marie. Elle est considérée comme la plus belle fresque médiévale de Serbie. Celles du narthex sont plus tardives, du milieu du XIVe s., et de toute évidence, elles diffèrent dans le style.
Dans le monastère se trouvent les tombes du roi Uroš, de sa mère Anna, et de membres et amis de la famille royale.

Les bâtiments adjacents aux murs du monastère sont en partie en ruines, mais en phase de reconstruction. Le monastère est inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO.

 

PRIJEPOLJE

La ville est située au sud-ouest de la Serbie centrale, près de la frontière avec le Monténégro, dans les contreforts de la montagne Zlatar au confluent des rivières Miloshevka et Lim.

Au XVe s. elle était dans la région administrative turque de Sandjak et présente des signes évidents d'islamisation, maintenant aussi vivant dans l'ombre des mosquées. Dans la partie la plus ancienne de la ville, sur la rive droite du Lim, se trouve la mosquée Ibrahim Pacha, de 1572, entourée d’un cimetière de pierres tombales anciennes.

Dans le parc se dresse la grande tour d'horloge « Sahat Kula », du XVIIIe s. Elle possède  deux cadrans avec des chiffres romains et deux avec des chiffres arabes. Selon la tradition, le mécanisme de l'horloge, qui fonctionne encore aujourd’hui, a été construit par le contremaître Kurtovic, dont les descendants vivent en permanence à Prijepolje.

   

Monastère de MILESHEVA

Il est situé à 8 km à l’est de Prijepolje. Une large route mène de la ville à ce lieu de pèlerinage. Le mur blanc avec une tour-clocher entoure le monastère. L’église, fondée en 1234 par le roi Vladislav, occupe la place centrale. Elle a été construite dans le style architectural local nommé « école de Raška », caractéristique par l’empilage des formes géométriques. Elle avait une nef très haute, se terminant par l'abside avec les absidioles, un court transept, une tour ronde et deux chapelles. A plusieurs reprises, elle subit la dévastation et le pillage par les envahisseurs turcs. Après la dernière reconstruction, au XIXe s., elle changea de forme après l'ajout de la deuxième tour au dessus du narthex.

Un  modeste portail mène à l'intérieur, devenu le mausolée de la famille Nemanjić recelant les pierres tombales du roi Vladislav et de son oncle Rastko (moine de Saint Sava). Les murs sont couverts de fresques représentant des scènes religieuses, ainsi que la présentation de la famille royale. Toutes les personnages sont en grandeur nature, peints avec beaucoup de réalisme dans les gestes et les traits du visage.

Sur le côté sud de la nef au sommet se trouve la célèbre fresque de "l’ange blanc", assis sur le tombeau du Christ. Des fresques ultérieures du 16 s. ont été conservées, seulement celles derrière l’iconostase et sur le dôme.

Les longs bâtiments monastiques d’un étage entourant l'église sont rénovés, blanchis à la chaux et décorés de géraniums. Dans la cour se dresse une grande plaque de bronze avec une représentation en relief d’un ange.

En face du monastère une taverne accueillante satisfait les besoins moins spirituels des pèlerins et des touristes.

 

LJUBOSTINJA Monastyr

L'un des plus beaux monastères de Serbie, situé à 4 km de la ville de Trstenik, au sud de Kraljevo. Il a été fondé en 1388 par le prince Lazar, selon la légende, au lieu de sa rencontre avec la princesse Milica, sa future épouse. Après la mort de Lazar au champ de bataille du Kosovo, Milica devint religieuse au monastère de Ljubostinja ou est sa tombe.

L'église est construite sur un plan de trèfle avec une tourelle au centre couverte d'un dôme. Ses murs extérieurs ont une décoration en pierre et en brique très riche dans les rosettes et arcades, de véritables "dentelles de pierre".

À l'intérieur, plusieurs fresques ont été conservées, y compris une représentation d'un couple princier. L'église est entourée des bâtiments du monastère, plus tardives.

 

PROHOR PČINJSKI Monastyr

Ce monastère est situé dans les montagnes, à 35 km de Vranje, près de la frontière avec la Macédoine. Il a été fondé au XIe s. par l'empereur byzantin Roman Diogène, à qui l'ermite Prohor a prédit l’accession à cette haute dignité.

Les bâtiments du monastère ont été détruits plusieurs fois. Ils ont pris leur apparence actuelle en 1878. La plus ancienne partie conservée - un fragment du mur de la première l'église avec une abside - a été emmuré dans le nouveau bâtiment. Sur le toit sont placées 6 tourelles de formes diverses qui servent de clochers.

Les reliques de Saint Prohor sont conservées dans l'église. Autour se trouvent les nombreux bâtiments du monastère, anciens et modernes.