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Présentation de la Pologne :

La Pologne, un des nouveaux membres de la Communauté Européenne, pays d'une surface de 312 000 km² et de 38 millions d'habitants, avec Varsovie comme capitale.

La connaissons-nous ?

On y trouve tous les types de formation terrestre, des plages de sable et des dunes au bord de la Mer Baltique, de grandes régions de lacs, des plaines et des collines, moyenne montagne et au sud, très hautes montagnes de 2500 m – Tatry.

 
 
         
 
 

 

  VARSOVIE  
La capitale de la Pologne est moins présente à l'esprit de ceux qui ne l'ont jamais visitée que d'autres villes européennes, Rome, Paris, Londres, Venise, Prague, Athènes, Vienne… dont tout le monde, sans bouger de son fauteuil, connaît les principaux monuments et les paysages, rendus familiers par le cinéma, la télévision, et tous les media qui en présentent les images.

Pourtant la Varsovie du 21e siècle, pour peu qu'on cède à l'envie d'y vagabonder, révèlera au visiteur une atmosphère originale, et une âme qui lui est propre.

On y verra, ça et là, les traces de son passé tourmenté ; dont les plus tristes épisodes ont eu lieu au cours de la deuxième guerre mondiale : l'insurrection du ghetto juif dans la première moitié de l'année 1943, qui fut complètement détruit, après une héroïque résistance, par l'armée nazie ; et le soulèvement de la ville en août 1944, à l'approche des troupes soviétiques, qui eut pour conséquence une bataille sanglante et la destruction quasi-totale du centre de la ville.

Les images saisissantes du film « le pianiste » donnent une idée réaliste de ce qu'était Varsovie à la fin de la guerre. En témoignent aussi des photographies d'époque exposées dans les musées, et même visibles sur des cartes postales vendues dans les boutiques de « strare miasto », le centre touristique entièrement reconstruit à l'identique dans les années 1950. Et des traces d'impacts de balles sur les murs qui ne se sont pas écroulés. Et, le plus frappant, les chenilles incrustées dans une paroi de la cathédrale d'un char allemand sans pilote « Goliath » qui explosa à cet endroit.

La période communiste, qui dura de l'après-guerre jusqu'à l'effondrement du bloc de l'est (n'oublions pas que la coalition qui s'opposait à l'OTAN lors de la guerre froide se nommait « pacte de Varsovie ») a aussi laissé une empreinte très forte sur la ville, dont le plus emblématique exemple est le palais de la culture et des sciences (Palac kultury i nauki) ; ce bâtiment qui se dresse au centre de la cité, don de l'URSS à la Pologne, est à l'image d'édifices semblables construits à Moscou.
Peu après le changement de régime, il fut question de le détruire ; mais l'idée a été abandonnée et aujourd'hui, le gratte-ciel, monument de l'architecture stalinienne, côtoie les tours plus modernes qui abritent des banques et les sièges de compagnies multinationales…
vue depuis sommet du palais de la culture   immeuble moderne dans le centre

La ville d'aujourd'hui mériterait l'appellation de « Varsovie la verte ».

Comme dans toutes les capitales européennes, on y trouve des parcs et des espaces verts, dont le magnifique park Lazienki, où l'on voit s'ébattre des écureuils, des cygnes, des paons, dans un environnement qui fait oublier aux promeneurs la ville si proche. Mais une verdure, moins maîtrisée et plus anarchique, est partout présente ; dans l'herbe qui pousse dans les terrains vagues, aux alentours des immeubles, sur les bords de la Vistule, dans les jardins potagers de la périphérie, et au bord des rails de tramway.

 

Varsovie, cependant riche d'un long passé, est la ville où s'empilent des événements forts de l'Histoire récente. On y trouve comme partout des « fast-food », des pizzeria, des hypermarchés, des restaurants turcs ou chinois ; on peut en de nombreux endroits, même à la périphérie, y acheter de la bière ou des cigarettes à 2h du matin. L'ambiance « néo-libérale » qui imprègne la ville d'aujourd'hui aurait de quoi surprendre un voyageur temporel qui l'aurait quittée au début des années 1990. C'est ici qu'il n'y a pas si longtemps les produits de base étaient rationnés et les gens faisaient la queue pendant des heures pour acquérir une tablette de chocolat ou un poulet surgelé.

Le réseau de transports publics est principalement constitué de bus et de tramways qui quadrillent la ville de long en large et permettent de se rendre facilement et rapidement d'un point à un autre. Le métro, dont la construction a connu de multiples problèmes (le projet, initié en 1925, n'a connu son achèvement que 70 ans plus tard, en avril 1995, avec l'inauguration de l'unique ligne) est de conception très moderne, mais ne permet des déplacements que sur un seul axe. La construction d'une deuxième ligne, perpendiculaire à la première, est prévue ; espérons que sa mise en service ne nécessitera pas autant de temps !

Les endroits à visiter en priorité :

Stare Miasto, bien sûr ! Le centre historique constitué de petites rues qui aboutissent à la place centrale (plac rynku), bâtie selon le plan en carré dit « prussien », où les restaurants étalent leurs terrasses, et à laquelle les peintres et antiquaires donnent un petit air montmartrois.

C'est là qu'on pourra déjeuner, ou simplement prendre un verre ; avec un rapport qualité/prix qui, malgré la situation privilégiée, est bien supérieur à ce qu'on trouve, par exemple… à Paris. Avant de partir pour une excursion en calèche.

Le château, tout proche, résidence des souverains de Pologne, et la grande place où s'élève la colonne dédiée à Sygmunt IV.
Krakowskie Przedmiesce, qu'on pourrait traduire par « faubourg de Cracovie », est l'artère importante qui mène à Nowy Swiat (nouveau monde) qui la prolonge, la rue où se côtoient bars, restaurants, boutiques de luxe, librairies, magasins d'art ; un peu le « faubourg saint-Honoré » de Varsovie.
A l'endroit même où la rue change de nom se dresse un palmier (qui ne doit rien à la nature), figure insolite dans une ville d'Europe du nord ! Nowy Swiat s'élargit et conduit au quartier où sont situées la plupart des ambassades, et au plus célèbre parc de Varsovie.
Sur ce grand axe on ne manquera pas de remarquer la statue du général de Gaulle, copie à l'identique de celle qu'on voit au rond-point des Champs Elysées, à Paris. Et l'église où est enchâssé le cœur de Frédéric Chopin, séparé de son corps qui repose au cimetière du Père Lachaise
Park Lazienki : lieu de promenade, bucolique et tranquille, dans le quartier des ambassades et proche de la résidence du chef de l'état, appelée le belvédère. A ne pas manquer : tous les dimanches après midi y est donné un concert de piano gratuit en plein air où sont jouées les œuvres de Chopin, au pied de la colossale statue dédiée au compositeur. Le monument, détruit par les nazis, a été reconstruit après la guerre.
 
On peut continuer jusqu'à Wilanow, château royal qui fut la résidence d’été du roi Jan III Sobieski. Les bâtiments, dans le style classique italien, sont entourés d’un parc où il fait bon se promener au bord de la Vistule.

Revenons vers le centre.

La cathédrale, imposant bâtiment de style gothique en briques rouges. est le principal édifice religieux de la ville. Les rois y étaient couronnés.

 

 

C’est dans le mur sud qu’on peut voir les restes du char « Goliath ».

La citadelle. On y pénètre par la barbacane (Barbakan), point de passage stratégique dominé par deux hautes tours rondes et massives. C’est un lieu très animé, fréquenté par les touristes et… les marchands de souvenirs.

Mais au-delà de ces lieux anciens marqués par le passé historique de la Pologne, on peut, en portant un regard différent sur la ville, en découvrir des aspects insolites. Ainsi, beaucoup d’endroits de la nouvelle Varsovie rappellent étrangement d’autres villes et d’autres pays. Ce sont les images de ces apparentements cocasses qui sont présentés sur la page qui suit : Un monde dans une ville. (à venir)
 

 

  Montagnes de la Sainte Croix