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BULGARIE INSOLITE

La majorité des lieux d’intérêt historiques ou naturels de Bulgarie se trouve plutôt éloignée des rives de la Mer Noire.

1 Pliska, Veliko Tarnovo, Etara, Kovatchevica, Nikopolis, Gradishte, Dolen, Lac Dospat, Sarnica, Pobit Kamak, Shiroka Laka, Gela, Batak, Tsudnite Mostowe, Petrushtitsa, Batchkovo, Asenovgrad, Boyana, Piramides de Stobi, Zemen,
2 Mezek, Gluchite Kamani, Madjarovo, Dolni Glavanak, Dolno Tserkovichte, Ptshelari, Kardjali, Kamenite Gabi, Vkamenata Svatba, Perperikon, Alexandrovo, Tatoul, Benkovski, Dobromirtsi, Fotinovo, Kayolaba, Drangovo, Shumnatitsa, Harman Kaya, Vkamenata Gora,
 

A l'occasion de balades en montagne ou de voyage de transit vers la mer, il vaut la peine de visiter Plovdiv, l'ancienne capitale du pays située au pied des Rhodopes. La ville possède des monuments de l'époque romaine et un quartier unique à l'architecture colorée du XVIIIe s.

3 Ardino, Studen Kladenets, Belintach, Rogatsh, Krasino, Stareyshyno, Zlatograd, Plovdiv, Samokov, Teteven, Triavna, Tsudnite Skali, Pobiti Kamani,
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Sakar, Bogumil, Ovtcharovo, Kljabovo, Harmanli, Debelt, Ustremski Monastère, Dobritch, Gabrovo, Bojentsi, Ovecz, Monastère Shashkanitè, Byala, Arapovski , Koprivchtica, Buzovgrad, Hisaria, Etropole,

  RHODOPES DE L’EST

(suite)

5 Kazanlak, Starosel, Streltcha, Markeli, Jeravna, Monastère de Rozen, Markeli, Monstère de Troyan, Elena, Shumen,

ARDINO

Cette ville située dans les montagnes des Rhodopes sud, sur la route Smolyan – Kardzali au bord d’un affluent de l’Arda, attire les visiteurs par plusieurs points d’intérêt dans sa région.
Un sanctuaire thrace datant des IVe - VIe s. av. JC est situé à 4 km au sud de la ville, nommé "Roche d’Aigle" (Kartal Kaya). Le chemin traversant le bois mène à des formations rocheuses pyramidales, hautes de 30 m. Dans la partie elevée, les 97 niches trapézoïdales ont été creusées en profondeur sur plus de 10 cm, et sur une hauteur de 70 cm. Elles servaient de « colombarium » pour les urnes contenant les cendres des morts. En bas, sur les  rochers plats, sont visibles des petits trous ronds, des longs sillons et des creux en forme de cuvette, permettant le transfert de liquides (eau ou vin ?). Ces sont des signes caracteristiques de l'activité de Thrace.

Le célèbre "Pont du Diable", enjambant la riviere Arda, est situé à 10 km d’Ardino, accesible par la route locale, en cours d'élargissement, et dont le bitumage est en voie d’accomplissement. Le pont est très pittoresque. C’est le plus élevé dans les Rhodopes. Il possède 3 arches, mesure 56 m de long et 11,5 m de hauteur, et date du début du XVIe s. Aujourd'hui, il se trouve dans la forêt, mais à partir du cinquième siècle av. JC la route de Plovdiv à la mer a mené par cette voie. Maintenant le pont est restauré, renforcé ; il y a des panneaux d'information et une grande pergola avec une cheminée pour les pique-niques.

La place centrale d’Ardino attire l’attention ; la mosquée possède 2 minarets, devant elle, la miniature du célèbre "Pont du Diable", qui est devenu le symbole de la ville.
Sur la pente de la colline, une ancienne demeure abrite un musée. Sur sa cour, le massif bâtiment en pierre nommé "barutczinica" était utilisé jadis comme une remise pour les armes et la poudre à canon.

Aux alentours, on trouve également les ruines du château Kaleto.
   

STUDEN KLADENETS

Le nom d’un petit village et d’un grand barrage sur la rivière Arda entre Kardjali et Madjarovo.
La route traverse le barrage. Sur la rive sud de la rivière, en face du bâtiment "Café", le petit sentier marqué d'une flèche descend vers le rivage. Lorsque le lit de la rivière en aval du barrage est presque à sec, on peut voir dans le fond de son lit des rochers coupants, brun-gris, irrégulièrement cannelés, formant des ponts, et d’autres, verticaux, soutenant les bords, comme des poteaux accolés se reflétant dans de vastes piscines d'eau, donnant une fausse notion de sa hauteur et de sa profondeur. Ce paysage érodé, « cosmique », produit une grande impression sur les visiteurs.

BELINTASH

Lieu très énigmatique et mystérieux d’un culte des Thraces du Ve s. av. JC.
Une colline allongée, boisée, d’une hauteur de 1225 m avec une longue plate-forme rocheuse de 300 m de longueur au sommet, composée de deux vastes parties, est visible de loin. Dans ces roches solides sont creusés des bassins ronds, des orifices carrés, et de longues rainures. Les plus grandes cavités, plus profondes, très soigneusement usinées au bord, sont remplies d'eau.

Des escaliers escarpés conduisent sur les parois de supérieures de la roche. Les petits trous pouvaient servir à fixer des poteaux pour supporter certaines légères structures en bois. Il est probable qu'il y avait ici un observatoire astronomique, et les cavités dans la roche sont disposées selon les formes des constellations. La visibilité du ciel est excellente en ce lieu.
D’un côté du rocher érodé, une saillie ressemble à un visage humain de profil, ombragé par une crinière d'épais buissons, comme une abondante chevelure.
Les recherches archéologiques ont montré que le peuple thrace célébrait ici le culte du dieu Sabazios (également appelé Zagerus, le fils de Zeus et de Perséphone), qui est devenu le prototype de Dionysos…

Pour arriver à Belintash il faut, de la route Asenovgrad – Haskovo, tourner à Tcherven vers le sud, dans la direction d’Oreshetsh, Vrata, Sini Vrah, et suivre les indications ; et, à la fin de la route, faire l'ascension de la colline par un sentier à travers le bois,environ 600 m.

ROGATSH

Ce village est situé au sud-est de Krumovgrad, au bord de la rivière Krumovitsa. Sur la partie haute d’une plate crête rocheuse, les Thraces ont creusé une profonde chambre funéraire avec une section transversale en forme de trapèze, maintenant appelée Kuyu.

Son ouverture étroite est dirigée vers la rivière ; l'intérieur est rempli d'eau. Sur le rocher sont également creusés des basins circulaires, désormais envahis par l'herbe, entourés de plusieurs incisions longitudinales, et, un peu plus loin, on voit deux profonds petits trous appelés "pieds d'Ali."

Pour arriver au tombeau il suffit de monter un sentier à travers le bois, depuis l'arrêt de bus « Rogacz » sur la chaussée (100 m).

KRASINO

Le village est situé entre le barrage Studen Kladenets, au nord, et Krumovgrad au sud, au bord d’un affluent de la Krumovitsa, au pied de deux rochers - Yatak Kaya et Uzan Kaya.

De l'extrémité orientale du village, sont visibles les hauts rochers marqués de nombreuses niches trapézoïdales sculptées par les Thraces, à des fins rituelles.

STAREYSHYNO

Un hameau perdu dans les montagnes, à l'est de Benkovski, accessible depuis la route Kardjali - Makaza par la route secondaire à travers le village Podkova. Il cache un lieu de culte thrace appelé "Punar Kaya". La grotte de la source est traditionnellement considérée comme un lieu saint, et son eau aurait un pouvoir de guérison. La population locale y fait le pèlerinage tous les ans le jour de la saint George (6 mai). La grotte est située sur la pente du pic médian des trois qui surplombent le village, dans la roche grise volcanique, près d'une large piste piétinée par les troupeaux de moutons.

L'entrée de la grotte est entourée de pierres. À l’intérieur, deux petits bassins reliés, un rond et un autre rectangulaire, se remplissent de l'eau glacée d’une source. Sur les arbres à côté, une grande variété de vêtements est suspendue, en raison de la croyance qui prétend qu’en y laissant son vestiaire, on y laisse aussi sa maladie.

 

ZLATOGRAD

Ville enfouie dans les montagnes au sud des Rhodopes, à quelques km de la Grèce. Le passage frontière récemment ouvert permet de rejoindre rapidement le bord de la mer Égée.

Le vieux quartier, près de la rivière Goljama, a conservé son ambiance traditionnelle et ses bâtiments typiques de l'époque «renaissance nationale». Les vieilles maisons (nommées "kashta"), avec leurs rez-de-chaussée en pierres et leurs étages constitués de structures en bois, bâties autour de la place et au long des rues pavées de pierre locale donnent à la ville un charme particulier. Certaines sont magnifiquement restaurées, d’autres attendent...

plan de la ville

Une vaste demeure abrite le musée ethnographique, les autres des cafés et des restaurants. Certaines maisons ont été transformées en hôtels au décor traditionnel. Dans la ville fonctionnent les vieux ateliers de tissage, de poterie, de sculpture sur bois, de sellerie, de tailleurs, d’orfèvres, de travail sur métaux. Ils abritent également des boutiques où vous pouvez voir s’effectuer le travail d'un artisan et acheter des souvenirs. Sur la rivière, on peut voir un ensemble traditionnel en bois alimenté par une roue à aubes contenant un moulin à blé, un foulon, et une "machine à laver" naturelle.

 

AUTRES LIEUX :
PLOVDIV

Grande ville, répartie sur six collines dans la vallée de la rivière Maritsa, à 150 km de la capitale, Sofia, et presque deux fois plus loin de Burgas, ville côtière.

Considérée comme la plus ancienne ville en Europe, fondée par les Thraces sous le nom d’Eumolpias, conquise par les Macédoniens hellénisés et appelée Filipopolis, puis tombée sous la domination des Romains et renommée Trimontium. Sous l’influence byzantine la cité s’appelait Paldin, sous l'occupation turque elle fut renommé Filibe et après sa libération, déjà sous son nom actuel, elle devint pendant une période la capitale du pays.

La partie la plus intéressante est la vieille ville pleine de bâtiments d'architecture particulière du début du XIXe s. de la période nommée «éveil national». Les vieilles rues pavées et sinueuses invitent à la promenade piétonne entre les maisons colorées dotées d’étages saillants et couvertes de peintures décoratives sur les murs.

La plus ancienne est la maison "bleue" de Hindlijan, un riche marchand arménien, richement meublée, avec ses intérieurs décorés et ses plafonds peints.

Juste à côté se trouve la maison de Balabanov, de couleur marron, un peu plus jeune et d’un style différent ; décor en bois, bel escalier, balustrades, rosettes aux plafonds.

Dans ces deux maisons ainsi que dans beaucoup d'autres, sur les murs des salles d'apparat sont ménagées des niches semi-circulaires décorées, appelées " alafranga " – inspirées de celles des palais français où on abritait des statues. Les niches bulgares, plus petites, contenaient seulement des vases de fleurs.

alafranga

Le bâtiment, situé dans le vieux jardin, possédant une sombre façade ondulée, est considéré comme le plus beau, il abrite le Musée d'ethnographie. Sa collection comprend de nombreuses expositions, des plats en céramique décorés de motifs colorés, des collections de costumes folkloriques des différentes régions, des tentures tissées sur le métier, et de nombreuses chaussettes et gants en laine aux motifs très complexes tricotés à la main.

La maison de Nedkovic, encore habitée il y a 50 ans, expose des ustensiles d’usage quotidien et des vêtements. Il semble que le propriétaire vient juste de la quitter.

Tout près, la rue Nektarieva est également construite dans un style similaire, bien que les maisons soient plus modestes.
Le musée historique occupe une grande maison, Georgiadi, de couleur orange foncé avec une façade symétrique et une partie centrale saillante. L’église de sv. Nedelya, située à la périphérie, est dans les dernières étapes de sa rénovation, elle possède un certain nombre d'icônes et de peintures murales réalisées par Dimitar Zographe, frère de Zahari.

Parmi les maisons de la vieille ville se blottit la plus ancienne église de la ville, Sainte Hélène et Saint Constantin, avec sa tour blanche, entourée d'un jardin paisible entouré de bancs et pourvu d’une fontaine. Ses arcades et ses murs intérieurs sont couverts de fresques. L’iconostase richement sculptée et dorée contient les grands panneaux peints par le célèbre Zahari Zographou. L’icône du quatorzième siècle, considérée comme miraculeuse, présente les deux personnages patrons de l’église.

Dans la partie sud de la vieille ville, au bord de l'escarpement, est située la haute maison de couleur brune dans laquelle Lamartine a passé un certain temps.

L’ancienne pharmacie Hippocrate, aussi, mérite une visite. Elle contient des armoires et placards pleins de pots, flacons, fioles, une élégante salle d'attente avec fauteuils et tapis rouge. Sur les tables du premier étage sont exposés les différents instruments chirurgicaux : clystères de taille impressionnante, diverses pinces et seringues évoquant plutôt des instruments de torture que des accessoires médicaux...

Des traces de l'histoire antique de Plovdiv se trouvent sur une colline verdoyante, Nebet Tepe, où apparaissent les restes disparates des murs de la forteresse thrace, sur laquelle construiront plus tard leurs murs les Romains, les Byzantins et les Turcs.

Les vestiges d'un petit forum de l'époque gréco-macédonienne, lorsque la ville s’appelait Philippopolis se mêlent aux ruines de Trimontium, la ville romaine. Les restes de l'odéon, restaurés pour y accueillir des concerts, ses fines colonnes et quelques tribunes peuvent être vus de loin.

La plus grande partie de la ville antique est cachée sous les actuels bâtiments municipaux.

Des mosaïques anciennes et des objets provenant des fouilles peuvent être vus dans un petit musée aménagé derrière une verrière dans un passage souterrain pour piétons sous l'artère principale de la ville. Dans les vitrines illuminées sont exposés des petits objets colorés : figurines en verre et bols finement décorés.

Au nord, la pente raide a été utilisée au deuxième siècle pour la construction du théâtre. Il contenait 28 lignes de tribunes et une grande colonnade de 3 étages sur la scène. Découvert par hasard, et bien rénové, il est utilisé lors des nombreux festivals d'été.

A proximité était le stade, long près de 200 mètres, partiellement dégagé, dans la mesure où le développement urbain l’a permis. On peut y entrer par une porte voûtée et voir les vestiges des tribunes, lesquels soutiennent les pattes d’un lion.

De la période de 500 ans d'occupation turque persistent quelques bâtiments. Au sud de la ville, la colline Sahat Tepe est dominée par la tour de l'horloge, les rochers à son pied sont peints de portraits de chanteurs et de musiciens célèbres, principalement bulgares.

La mosquée Djumaya du XIVe s. avec un minaret décoré de tresses des briques possède un intérieur décoré de subtiles peintures sur les plafonds. Plus près de la rivière se trouve la mosquée Imaret du XVe s. et le bain turc du XVIe s. actuellement utilisé pour des expositions d'art contemporain.

Au sud de la vieille ville s’étend le quartier moderne autour de la rue piétonne «du prince Alexandre», avec ses bâtiments aux façades colorées aux décors de stuc, bordées de boutiques à la mode, de cafés, et de monuments pittoresques.

Sur la plus grande colline, visible de loin, se dresse un gigantesque monument à la gloire de l’armée soviétique en forme de soldat, il est populairement nommé "Aliocha".

 

 

SAMOKOV

Petite ville située entre Sofia et Plovdiv, au pied du massif de Rila, au bord de la rivière Iskar. Elle a été fondée au XVe s. comme un centre minier pour l'extraction du fer. Au XVIe s. la mine fournit principalement des clous et des fers à cheval, puis des ancres et des matériaux pour navires. Aujourd’hui Samokov vit au rythme d’une ville provinciale, étape sur les routes qui mènent dans les montagnes.
Dans la ville se côtoient des monuments de rite orthodoxe et de la période turque.

Dans le centre, il est impossible de ne pas remarquer la tour élancée et le dôme de la mosquée de Bajrakli du XIXe s. aux murs peints de couleurs vives.

Sur la place qu’elle surplombe on remarquera une fontaine-champignon ("tcheshma") dans un style similaire, et plus loin une autre, carrée, bâtie en pierres avant 1662.

Dans la partie sud de la ville se trouvent les monuments chrétiens. Le monastère Pokrovski, appelé "Metoha", a été fondé en 1772, dans un bâtiment offert par la fondatrice, la religieuse Fota, on y célèbre le culte encore aujourd'hui.

L'église et d'autres bâtiments ont été construits en 1837-1839. L'iconostase, sculptée dans le bois, contient des icônes réalisées par Christo Dimitrov, considéré comme le créateur de «l'école de Samokov» dans la peinture.

L’église orthodoxe saint Nikola, avec son haut toit et ses trois tourelles couvertes de dômes décoratifs et son clocher en bois sur le vestibule est entourée de murs. Les parois extérieures d’église entoure une corniche ornée de peintures décoratives.

L’église métropolitaine de la Dormition de la Vierge, datée de 1791, est l'un des bâtiments les plus intéressants de la « Renaissance bulgare ». On la remarque de loin par sa haute tour blanche. L'église possède trois nefs et un grand vestibule plus tardif. Sur sa monumentale iconostase, sculptée dans les années 1793 -1821, les icônes et arcs entre les colonnes sont peints par Christo Dimitrov et par Dimitri Zographe en 1827. Parmi les autres monuments précieux figurent le trône métropolitain et la chaire de bois sculpté.

En dehors de la ville, sur la route de Borovets, se trouve l’église orthodoxe Belova Tserkva, entourée d’un mur blanc, la plus ancienne de la région, datant des XV- XVI s.

A l'intérieur, les murs sont couverts de fresques bien préservées aux sujets compliqués.

À l'extrémité sud de Samokov ont survécu l'ancienne synagogue de 1854, avec des ornements caractéristiques sur la façade, et la maison d'un riche marchand de 1929 à la façade en relief.

 

TETEVEN

La ville est située dans un endroit pittoresque, à l'ouest de la Stara Planina, au long de l'étroite vallée de la rivière Beli Vit, encadrée par des montagnes aux pentes abruptes, surplombée de roches presque verticales.
Teteven était une ville importante et prospère aux XVIe et XVIIe s. Elle fut malheureusement pillée par des groupes de bandits turcs (Kardjali) qui ont déclenché un grand incendie détruisant presque tous les bâtiments.

Le monument le plus précieux, l'église Sveti Ilya, du XIVe s., n'est pas loin ; elle occupe un jardin verdoyant et fleuri. Pour y accéder il suffit de monter la rue en haut de la colline jusqu'à la périphérie de la ville. L'église, à la silhouette agréable, bâtie sur un plan unique, possède d’intéressantes fresques du XIXe s. et a conservé aussi les fractions de plus anciennes, du XVIIe s., ce qui est rare en Bulgarie.

Une belle croix en bois dans un cadre en argent, avec 12 scènes bibliques, donnée au monastère au XIVe s. par le roi Ivan Chichmana, a survécu aux siècles et est maintenant conservée à Sofia, dans le musée de la cathédrale Alexandre Nevski.

Au centre se distingue l'église de la Toussaint, dont le clocher a également servi de tour d'horloge. Presque en face se trouve une vieille maison traditionnelle de Bulgarie, envahie de vignes, abritant une "mehana" (restaurant).

Dans la montagne, à quelques kilomètres au sud de la ville, se trouve la magnifique cascade de 30 mètres « Skoka », accessible par un chemin humide à travers une forêt dense. Depuis le parking, un sentier boueux, balisé par le marquage jaune y mène, au long du lit pierreux du ruisseau « Koznitsa » - 15 min jusqu'au but.

   

TRIAVNA

Située au centre du pays, à l'est de Gabrovo, la cité moderne de Triavna côtoie sa "vieille ville", qui a conservé son apparence authentique depuis le début du XIXe s. Celle-ci s’étend sur les deux rives de la rivière. À sa grande époque, elle était réputée pour ses produits textiles, et constituait l’habitat de sculpteurs sur bois et de peintres d'icônes d'un haut niveau artistique.

Les maisons bordant la grande place, dominée par une tour d’horloge et flanquée d’une église, n'ont subi aucune reconstruction ultérieure. De là, un charmant pont de pierre mène à un quartier autrefois habité par des marchands et des artisans.

Le long d'une rue pavée de vieilles pierres, de nombreuses maisons et ateliers dans le style traditionnel de la "Renaissance nationale" ont conservé leur aspect d’autrefois. Maintenant, ils sont occupés par des boutiques de souvenirs et de produits régionaux, des restaurants, dont certains sont devenus des musées.

Les plus intéressants sont : le musée des sculptures sur bois dans la maison de Daskalov, le musée ethnographique dans la maison de Raykov, et le musée des icônes (situé en dehors de la ville).

 

LES ROCHES MERVEILLEUSES

Ce phénomène rocheux de la nature se trouve sur le bord du réservoir de Tsonevo, à 10 km de Dalgopol (route Aytos - Provadija). Sur le rivage, il y a plusieurs roches pointues en trois groupes, semblables aux tours d'un château médiéval, certaines atteignant une hauteur de 50 m.

Elles ont été créées à la suite de l'érosion du calcaire tendre par le vent et l'eau de la rivière. Leur image se reflétant dans l'eau verdâtre, comme dans un miroir crée une vue charmante.

POBITI KAMANI

La réserve de "Pobiti Kamani", est située à 18 km à l'ouest de Varna, près de l'ancienne route Varna-Sofia par Shumen. Elle est unique au monde et très surprenante ; elle a l’aspect d’une forêt de colonnes de pierre posées debout sur le sol sablonneux. Certaines ressemblent aux portiques des temples grecs, d’autres aux grosses tours d'un château médiéval. Quelques-unes d'entre elles ont des formes bizarres : plus épaisses en haut, ou en bas, ou évoquent des animaux. Les plus basses affleurent à peine de la terre.

Les géologues ne sont pas d'accord sur l'origine de ces formes, mais s’entendent sur une chose : ce sont des créations de la nature et non le résultat d’un travail humain.

Il y en a 7 groupes, le plus facilement accessible est celui appelé Dikilitashki, qui compte environ 300 pièces. Les plus intéressants sont : Strashimirovska, Banovska, Beloslavska. Les colonnes sont formées de calcaire avec des fossiles visibles de créatures marines. Leur hauteur moyenne est de 5 - 6 m, leur épaisseur de 2 - 2,5 m. Certaines sont doubles, la plupart sont vides à l'intérieur. De l'autre côté de la route et aux environs, se trouvent d'autres groupes de cette "forêt de pierre".

 

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