COMPLEXE DAMASCENA C’est un parc, un centre ethnographique, comprenant des restaurants, un hôtel et un centre de conférence, construit dans la vallée des roses, près de Kazanlak, en l'honneur de la rose de Damas bulgare. Il a été créé en 1991 dans le village de Skobielevo, au milieu des champs de roses, au pied de la chaîne montagneuse de Stara Planina. Accès par la route Kalofer - Kazanlak, tourner vers le nord à Dolno Sahrane, et après 7 km on accède à un grand parking au centre duquel se dresse un groupe de sculptures représentant le légendaire Orphée entouré d’animaux. À l'entrée du « Komplex », les invités sont accueillis par une grande statue en bronze de la reine thrace Bérénice sous un dais en brique, et à côté une haute statue équestre du roi Sevt III ; on retourne alors au 4ème siècle avant JC, en entrant sur le territoire du royaume thrace, plus précisément de la tribu Odrysienne. |
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Une large allée longeant le bâtiment de l'ancienne distillerie mène à un ancien alambic servant à la distillation de l’huile de roses. Pour obtenir 1 kg d'huile, il faut 3000 à 4000 kg de fleurs. Sur un lac artificiel, une sculpture-fontaine décorative en forme de boule de marbre, imitant le globe terrestre, tourne constamment grâce au mouvement de l'eau. Des cygnes noirs et blancs nagent autour. À proximité se trouvent des bars et des restaurants au bord de l'eau. Le bâtiment de conférence et de banquet, aux murs recouverts de peintures et de copies de fresques des tombeaux, rappelle l'histoire des Thraces. | |
Derrière la distillerie se dresse un amphithéâtre où les sièges en pierres pour les spectateurs alternent avec des parterres de roses aux couleurs et formes variées. Le sommet de l'amphithéâtre et le bâtiment de scène sont reliés par un haut pont décoratif en métal ; à vol d'oiseau, l'ensemble donne probablement l'impression d'un panier de fleurs avec une anse ajourée. Il y a de nombreux altanes entourés de verdure et décorés de roses colorées, avec des bancs pour des conférences ou des réunions intimes. Des hangars en bois abritent d’anciens équipements agricoles, créant une sorte de musée à ciel ouvert. Une autre ruelle est plus historique, avec une reconstitution d'un tombeau thrace. |
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Divers souvenirs à base de roses : savons, crèmes, miel de rose sont en vente dans la boutique du bâtiment de conférence. | |
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KAZANLAK Kazanlak est située dans la vallée de la rivière Tundja, entre Sofia et Bourgas. C’est la capitale de la célèbre Vallée de la Rose, également connue comme la Vallée des rois thraces ; car s’y trouvent plus de trois cents tumuli recouvrant les tombes des anciens souverains de la Thrace. Certains d'entre eux sont accessibles au public. Des objets d'or, de bronze, et des poteries rituelles, trouvés par les archéologues, sont exposés dans le musée "Iskra" de Kazanlak. |
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Le tombeau le plus connu dans le monde entier comme « tombeau thrace de Kazanlak », célèbre pour ses fresques, est situé à l'est de la ville, dans le quartier Kulata, sur une colline boisée.
Il date des IVe - IIIe s. av.JC. Il est constitué de trois chambres ; la salle rectangulaire, la chambre, étroite comme un couloir, avec une voûte à pignon, et une salle ronde couverte d’un dôme. La voute dans le couloir est recouverte de peintures représentant des scènes de bataille impliquant des guerriers fantassins et cavaliers. Au-dessous d’eux, sur fond noir, ont été peints des ornements de plantes entrelacées. En raison de la valeur de ce précieux monument, une fidèle maquette est mise à la disposition des visiteurs (à coût bien moindre que l’original !) |
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Dans la chambre, au-dessus des murs noirs et rouges, une fresque circulaire représente le couple royal à différents stades de la vie, mais symbolise plutôt la célébration funéraire de l'adieu au Roi. Au milieu du dôme, la peinture circulaire montre la course de trois chars à chevaux. | |
Goljama Kosmatka
Au sud de la ville, à proximité de la rocade, se trouve un tumulus nommé "Goljama Kosmatka." Il a été bâti à la deuxième moitié du Ve s. av. JC. C’était le temple où on célébrait les Mystères d’Orphée. Au cours du IIIe s. av. JC., il est devenu le tombeau du roi Sevt III (Seuthes III), fermé et couvert d'une couche de 20 m de terre. Il est composé de gros blocs de granit. De la façade, un long couloir mène à la première chambre rectangulaire et étroite. Ensuite, à une autre, ronde, voûtée d’une coupole. Les portes en marbre la fermant sont conservées ; les reliefs représentent la tête d'Hélios à l'est et la tête de la Gorgone à l'ouest. Quelques marches de pierre mènent à la troisième chambre, grand monolithe rectangulaire de granit avec un sarcophage sculpté et recouvert d'un second monolithe. |
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Dans la tombe ont été trouvés de merveilleux objets en or et en argent et d'autres articles d’un usage quotidien aussi bien que militaire, d’une grande valeur artistique. Devant l’entrée de la tombe était enterrée la tête d'une statue en bronze du roi Sevt. Sevt (Seuthes) était le roi de la tribu thrace. Sa capitale, Sevtopolis, entourée de murailles, a été fondée au début du IVe s. av.JC., dans la boucle de la rivière Tundja. Elle possédait de nombreux bâtiments publics, un temple de Dionysos, et de riches demeures. Actuellement, ses ruines sont situées au fond du lac du barrage Koprinka. |
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Chuchmanets 1 km plus à l'est, sur le côté opposé de la route, se trouve un autre tumulus, celui de la tombe "Chuchmanets", datant du IVe s. av. JC. Son plan est similaire, bien qu’à l’origine sa longueur était plus courte, et fut plus tard étendue vers l'entrée. La façade est constituée de blocs de granit, mais au milieu de l'entrée du vestibule vouté en demi cercle est insérée une colonne avec un chapiteau décoratif. De là, l’entrée trapézoïdale, parée d’un bas-relief, conduit à une chambre ronde couverte d'un dôme soutenu par une colonne avec un grand disque. |
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Les murs sont décorés de pilastres cannelés qui se prolongent en ogives sur la voûte. Cette salle avait des portes en marbre, aujourd'hui exposées à l'entrée de la tombe. Ses décorations gravées sont encore visibles sous forme de disques solaires stylisés où apparaissent des restes de peinture rouge. Il semble que les deux colonnes (à l’entrée et sous la coupole) ont été ajoutées lorsque la structure a commencé se déformer, menaçant de s'effondrer. Plus tard, tous les murs et les colonnes étaient recouverts d'une couche de plâtre blanc ; les restes en sont encore visibles ici et là. |
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Grifoni Non loin du tumulus nommé « Chuchmanets » se trouve la tombe « Grifoni ». Elle comporte un long couloir et deux pièces ; la première sur un plan rectangulaire, recouverte d'un plafond à pignons, la suivante de forme circulaire supportant un dôme. L'entrée de chacune d'elles était précédée d'une porte massive en pierre à deux battants s'ouvrant vers l'extérieur. Le portail du couloir est décoré de pilastres soutenant le tympan bordé sur les côtés par des éléments décoratifs ressemblant aux ailes d’un griffon (demi-lion, demi-aigle). Le portail suivant est plus modeste. Dans la salle du dôme se trouve un lit rituel en pierre d’une forme décorative compliquée et, devant lui, un repose-pied plat sur des pattes de lion sculptées. C'est pourquoi les archéologues ont appelé ce tombeau « le griffon ». La pièce du dôme est faite de blocs de granit parfaitement assortis les uns aux autres. Les sols des deux pièces sont recouverts d'une épaisse couche de plâtre. |
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La tombe date du 4ème s. av. JC. Et a certainement été pillée dans l'antiquité. |
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le lit rituel |
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Helvetia Le tombeau « Helvetia », plus modeste, est situé entre « Chuchmanets » et « Grifoni ». Il possède un long couloir, d'où une entrée dans le portail en arc mène au vestibule et à la chambre funéraire, construite sur un plan rectangulaire. Les murs sont de pierre mais leur surface est recouverte d'une épaisse couche de gypse avec des lignes horizontales et verticales marquées, imitant des blocs de pierre. Il y a des bancs au long des murs latéraux et un lit de pierre contre le mur du fond. La porte massive a été conservée en place. Des restes de peinture rouge y sont encore visibles. Cette tombe, qui date également du 4ème s. av. JC, a aussi subi des pillages dans l'antiquité. Elle a été ouverte aux visiteurs à partir du printemps 2017. |
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A proximité sont visibles deux tertres funéraires: « Svetitsa » et « Ostrucha », fermés aux visiteurs ainsi que la tombe « Goliama Arsenalka », qui servait d'un observatoire astronomique, est malheureusement le plus souvent fermé. |
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« Ostrucha » très spécifique, car possédant un plan rectangulaire inhabituel (100 m²) avec 6 chambres, un sarcophage en monolithe de granit, des plafonds sculptés et des fresques. |
« Svetitsa » est une tombe dans laquelle a été trouvé un masque d'or du roi, on peut la voir au musée de Kazanlak. |
Le musée expose les 9 objets en or pur connus sous le nom de « trésor thrace » du 4ème au 3ème siècle avant JC., trouvés à proximité lors de fouilles à la recherche d'argile pour fabriquation des tuiles. Ce sont : 7 rhytons, une amphore et un plateau, pesant ensemble plus de 6 kg. Ils ont des valeurs artistiques uniques et une valeur inestimable. Les objets en or sont exposés dans des vitrines cylindriques protectrices en verre, dans la pénombre.
STAROSEL Tchetiniowa Mogila Village au pied des montagnes Sredna Gora, non loin de Plovdiv ou Karlovo, dans une région possédant de nombreux monticules couvrant les tombes des anciens Thraces. Le plus intéressant d'entre eux, "Tchetiniova mogila", avec accès bien indiqué, se trouve à 14 km du village. Le tumulus, d'un diamètre de 77 m, visible de loin sur une colline, est entouré d'un cercle de blocs de granit. |
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La tombe était en même temps un temple. Elle a été construite aux V - IV s. av.JC. Ses murs étaient bâtis avec de grands blocs de granit. L'intérieur est bien conservé ; un escalier haut et large mène à la chambre de danses rituelles. De là, on accède par un passage à la chambre circulaire voûtée d’une coupole. Les murs sont décorés de neufs pilastres, au-dessus coure une frise décorative avec des traces de polychromie bleue et pourpre. La tombe "Tchetiniova " est distante en ligne droite de moins de 20 km de la tombe du "Tumulus aux Grenouilles", près de Streltcha ; probablement, elles avaient été en contact visuel. |
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Horyzont Un peu plus près du village, sur la même route, il y a une autre tombe, "Horizon", datant de la même époque. Unique en Bulgarie, parce que la seule parmi jusqu'à celles découvertes, possédant une colonnade ; un vestibule monumental de 6 colonnes doriques à l'avant, il y en avait aussi deux de chaque côté, mais ils n'ont pas survécu. Elle fait une grande impression, malgré que la chambre principale ne soit pas accesible. L'entrée de la tombe protège le pavillon en bois avec les grandes portes, qui évoque une énorme armoire. Les objets trouvés dans les tombes sont exposés dans le musée historique de Sofia. |
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Dans la région il y a d'autres tombes thraces, mais inaccessibles au public. Dans le modeste village de Starosel se trouve un complexe SPA haut de gamme avec hôtel, restaurant, bar à vin, et une boutique. |
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STRELTCHA La ville est située à 13 km de Panagurishte et 20 km de Koprivshtica. Elle possède à proximité (4 km) un tumulus avec une tombe, le plus grand en Bulgarie ; il a un diamètre de 90 m et 20 m de hauteur. Cette œuvre des anciens Thraces date des V-ІV s. av. JC. La tombe se compose d'une petite pièce rectangulaire, d’un court couloir qui mène à une grande et haute chambre circulaire voûtée d’une coupole. C’était en même temps un mausolée et un sanctuaire. Pendant les travaux archéologiques ont été trouvés dans le vestibule un chariot à 4 roues et des squelettes de chevaux. |
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Autrefois, le monticule était entouré par un fossé. Il en reste un petit lac avec une population de grenouilles, coassant fort. De là vient le nom local actuel : « Le Tumulus aux Grenouilles ». |
Les artefacts trouvés dans la tombe sont à voir au musée à Streltcha.
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decoration du portail | |
PANAGYURICHTÉ La ville est située dans la zone montagneuse de Średnia Góra, à 50 km au nord de Pazardzik, dans une zone riche en témoignages de la présence des anciens Thraces. Ellel possède une place de ville allongée, avec plusieurs immeubles du 19ème siècle, un bâtiment de bibliothèque et quelques édifices religieux à proximité. Les plus intéressants sont le musée historique et le complexe ethnographique. |
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Le musée expose les 9 objets en or pur connus sous le nom de « trésor thrace » du 4ème au 3ème siècle avant JC., trouvés à proximité lors de fouilles à la recherche d'argile pour fabriquation des tuiles. Ce sont : 7 rhytons, une amphore et un plateau, pesant ensemble plus de 6 kg. Ils ont des valeurs artistiques uniques et une valeur inestimable. Les objets en or sont exposés dans des vitrines cylindriques protectrices en verre, dans la pénombre. |
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Dans le complexe ethnographique, dans plusieurs maisons authentiques de l'époque de la « Renaissance bulgare », sont exposés des objets de décoration intérieure, d'usage quotidien et des éléments décoratifs de vêtements de cette époque. À 13 km de Panagyurichté, à l'est, près de Strelcza, se trouve un monticule avec un tombeau thrace du VIe au Ve siècle avant JC. appelé "Frog Mogila". |
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AUTRES LIEUX | |
JERAVNA Le village - un musée à ciel ouvert à l’architecture homogène, est situé au nord de Sliven, près de Kotel. Il compte près de 200 maisons classées monuments culturels nationaux. Il a été créé à la fin du 18ème s. jusqu'au milieu du 19éme, et n’a pas changé depuis. Dans les rues pavées de pierres, derrière les hauts murs, se cachent des petites maisons en bois aux étages rehausés, entourés de vastes cours et de jardins fleuris. Les plus intéressants sont situés dans le centre, sur deux rues, mais cela vaut la peine de se promener plus loin, même à la périphérie du village. Il y a 4 batiments intéressants à visiter.
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La maison de Russi Thsorbadjzi (Haji Rusko) a été construite il y a 300 ans par un riche et noble habitant du village. Modeste à l'extérieur, il possède de nombreuses pièces. Dans chacune d’elles, aux parois en bois, portes, armoires, lambris sont richement sculptés et décorés. Les motifs viennent du monde de la flore et de la faune. A l'intérieur se trouve une exposition ethnographique riche et très intéressante, en particulier les kilims ravissent par la diversité des motifs géométriques et leurs couleurs. |
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La maison de Sava Filaretov se trouve de l’autre côté de la rue. Les décorations en bois sont partout, sur les murs, les armoires, dans les niches, sur les étagères, même le faîte du toit se distingue par des motifs ciselés sur les poteaux et les nervures. Ils sont surtout visibles sur la terrasse ; les piliers, les cadres, les grilles ajourées ont des ornements nombreux et pleins de finesse. |
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Le bâtiment blanc, à deux étages, l'ancienne école, est occupé par une galerie d'art avec des expositions périodiques. Il convient de prêter attention à sa cour pavée; de la hauteur des marches, on peut clairement voir des motifs géométriques et concentriques disposés à partir de différentes pierres.
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Un peu plus loin se trouve une petite maison d'un étage dans laquelle est né le célèbre écrivain Yordan Yovkov. L’interieur est habité d’un décor typique : mobilier et utensiles d’époque, et un petit musée consacré à l'écrivain.
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MONASTERE de ROZEN Le monastère est situé au nord de Melnik, près du village de Rozen, dans le sud-ouest du pays. Construit au XVe s., il a été rénové à la fin du XVIe s. et décoré de fresques. Un incendie survenu au milieu du XVII s. a sérieusement détruit ses bâtiments dont la bibliothèque du monastère. La reconstruction a eu lieu en moins d'un demi-siècle. La cour et une partie des bâtiments du monastère sont noyés dans la verdure d'un des plus anciens vignobles bulgares, vieux de 300 ans. Le monastère a récemment fait l'objet d'une rénovation majeure. Certains bâtiments, notamment le réfectoire, sont ouverts aux visites touristiques. |
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Une église orthodoxe se dresse au milieu de la cour. Son trésor est constitué de précieuses fresques déjà présentes sur le mur extérieur, sous des arcades, et sur le portail principal côté jardin. L'intérieur est également recouvert de peintures datant de la fin du 16ème s. dans le nartex et du 17ème s. dans la nef sur tous les murs. Elles présentent en bandes horizontales, dans les deux plus hautes, des scènes bibliques inscrites dans des rectangles, et au-dessous de la série de médaillons, des figures de saints. L'iconostase du XVIIe s., finement sculptée dans le bois et fortement dorée, est ornée d'anciennes icônes, et en haut d'une croix soutenue par deux poissons aux formes étranges. |
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MARKELI
Une étendue plate, au sud de la montagne Stara Planina, entre Sliven et Karnobat, offrait un emplacement défensif idéal pour y bâtir une forteresse. C'est la colline Hisar, à seulement 215 m d'altitude, mais située au bord de la rivière et permettant l'observation des alentours jusqu’à une distance de 40 km. Avec le temps, une ville fortifiée, Markeli, y fut construite, qui a joué un rôle important pendant les guerres entre la Bulgarie et Byzance aux VIIe – IXe s. Le « Bazyleus » Nikifor conquit la ville en dépit d’une défense bulgare très courageuse ; mais, ayant subi des pertes très lourdes, son armée se retira vers Pliska. Une partie des Byzantins a fui vers les Bulgares avec le trésor du souverain. Khan Krum a rassemblé de nouvelles troupes et, un an plus tard, a repris la ville, repoussant la frontière bulgare plus au sud. Markeli, malgré la perte de sa position stratégique, est resté un important centre jusqu'à l'invasion des Turcs en 1371. Après, ses habitants ont quitté la ville en ruines pour en fonder une nouvelle, Karnobat. Les vestiges de la forteresse sont situés sur la colline, à 6 km à l'ouest de Karnobat, près d’une route secondaire. Les fragments encore visibles sont les murs massifs de la forteresse d’une épaisseur de plus de 3 m, datant des Ve et VIe s, renforcés par des tours aux XIe-XIIe s., et pourvus d’une tour ronde servant à l'approvisionnement en eau de la rivière. Un abri de protection couvre les parois de la basilique à trois nefs avec une crypte des IXe - XIIe s. C’est la troisième consécutivement érigée ici. |
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MONASTÈRE DE TROYAN Le monastère de la Dormition de la Mère de Dieu, à 10 km au sud-est de Troyan (accès via Orechak), est l'un des plus importants de Bulgarie. Un mur blanc avec un porche monumental au-dessus de la porte d'entrée entoure des bâtiments construits autour de plusieurs cours. |
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L'intérieur, sombre, est décoré de fresques sur les murs et sur les voûtes, réalisées par la main du même peintre. L'abondance de figures saintes, diverses scènes bibliques pas complètement comprises par ceux qui ne connaissent pas l'iconographie byzantine est surprenante. Les socles dorés de grandes icônes brillent dans un éclairage faible, leur donnant une splendeur magique, presque extraterrestre. Entre eux se trouve une étrange icône de la Mère de Dieu avec l'enfant - ayant clairement trois mains (la troisième est celle de Saint-Jean), actuellement couvertes de gants d’argent. |
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Devant l'iconostase est suspendu un imposant lustre, plaqué d’or, avec une couronne décorée de pendentifs d'œufs d'autruche. |
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ELENA Une petite ville à l'est de Veliko Tarnovo. Le quartier historique, datant des XVIIIe et XIXe s., est situé sur une colline dans la partie sud-ouest de la ville, autour de la nouvelle église. L’ancienne église Saint Nicolas, du début du XVIIe s., est basse, assez modeste à l'extérieur, et à moitié enfouie dans le sol, conformément aux exigences de l'époque de l'occupant turc. |
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Dans ce "complexe ethnographique" se trouvent également une tour d'horloge, "daskalolivnitsa" - une ancienne école d'enseignants, et des maisons à l'architecture caractéristique. Les maisons et les ateliers d'artisanat du XIXe s. sont devenus de petits musées disséminés dans la ville. De l'autre côté de la rivière, une église en pierre du XIXe s. occupe une place entourée de maisons du style de cette époque. |
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SHUMEN La ville se situe entre Veliko Tarnovo et Varna (80 km) au pied de la Stara Planina. Dans les temps anciens, il y avait une structure défensive thrace sur la colline, sur laquelle, au IIe s., les Romains ont construit une forteresse. Renforcée et agrandie au cours des siècles suivants, elle avait des murs massifs entourant toute la colline, avec 14 tours à l'intérieur desquelles se trouvaient deux basiliques. Au XIVe s., c'était déjà une grande ville fortifiée et florissante défendue par de hauts murs avec 28 tours, 8 portes, et une citadelle... La mosquée Tombul date de cette période. Crée au milieu du XVIIIe s, elle possède une grande salle de prière couverte d'un dôme, une cour avec une fontaine pour les ablutions rituelles et une école religieuse (medersa) de 12 chambres. Le haut minaret impressionne par son balcon subtilement décoré. L'intérieur est recouvert de décorations en stuc et de fresques multicolores aux formes géométriques et florales. C’est la plus grande mosquée de Bulgarie. |
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Les bâtiments de la ville sont hétéroclites ; au long de l'avenue principale et sur la grande place, les bâtiments du XIXe s. sont mélangés à des constructions bizarres du XXe s., auxquels même les drapeaux multicolores n'ajouteront pas de beauté... En contrebas de la colline, une petite rue a conservé des maisons de la "Renaissance bulgare" ; elles sont occupées par des musées et des restaurants ; des maisons turques sont situées autour de la mosquée, de la tour de l'horloge et du bazar couvert. |
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Les ruines de la forteresse sont situées à 3 km en dehors de la ville. La zone occupée, les murs restaurés et surélevés donnent une idée de sa puissance, la reconnaissance des bâtiments individuels est déjà difficile. De là, un chemin mène au gigantesque monument des Fondateurs construit en 1981 pour le 1300ème anniversaire de la Bulgarie. |
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