LIEUX DECRITS

Villes et villages :


Ardino
Asenovgrad
Batak ak
Benkovski
Bjala
Bogumil
Bojana
Bojentsi
Dobritch
Dolen
Elena
Etara
Gela
Harmanli
Hisaria
Kardjali
Koprivchtica
Kovaczevica
Madjarovo
Ovetch
Petrouschtitsa
Pliska
Plovdiv
Samokov
Sziroka Lyka
Shumen
Shumnatitsa
Teteven
Triavna
Veliki Preslav
Zlatograd
Jeravna

Monastères :

Arapovski
Batchkowski
Rozenski
Troyanski
Ustremski
Zemenski

Les sites et les curiosités naturelles :

Tsudnite Skali
Pobiti Kamani
Pyramides de Stobi

Rhodopes :

Tsudnite Mostowe
Lac Dospat
Grotte Yagodinska
Grotte Trigradska
 Kamenite Gabi
Studen Kladenets
Vkamenata Svatba
Vkamenata Gora

Sites antiques :

Alexandrovo
Debelt
Mezek
Nikopolis
Perperikon
Tatul

Meghalites Thraces :

Ardino
Belintash
Buzovgrad
Dobromirtsy
Gradishtè
Khljabovo
Dolni Glavanak
Dolno Tsherkovichte
Gluchite Kamani
Harman Kaya
Kazanlak
Krasino
Ovtcharovo
Ptshelari
Rogatsh
Stareychyno
Starosel
Streltcha
Vkamenata Gora

Chateaux :

Asenovgrad
Debelt-Deultum
Markeli
Mezek-Neutzikon
Ovecz

 

 

menu

BULGARIE INSOLITE

 

1
Pliska, Veliko Tarnovo, Etara, Kovatchevitsa, Nikopolis, Gradichte, Dolen, Lac Dospat, Sarnitsa, Pobit Kamak, Chiroka Laka, Gela, Batak, Tsudnite Mostowe, Petrushtisa, Batchkovo, Grottes, Asenovgrad, Boyana, Pyramides de Stobi, Zemen
2
Mezek, Gluchite Kamani, Madjarovo, Dolni Glavanak, Dolno Tserkovichte, Ptshelari, Kardjali, Kamenite Gabi, Vkamenata Svatba, Perperikon, Alexandrovo, Tatoul, Benkovski, Dobromitsy, Fotinovo, Kayolaba, Drangovo, Shumnatitsa, Harman Kaya, Vkamenata Gora,
 

Un pays d'Europe orientale, injustement méconnu du fait de son éloignement, mais recelant tant de richesses qu'il mérite plus qu'un détour ; un voyage !

On pourra y séjourner dans une station balnéaire, au bord d'une mer chaude ; à Varna, lieu de villégiature très prisé au début du XXe siècle ; dans des complexes touristiques plus modernes : Obzor, Sveti Vlas ; ou en séjournant dans des villes côtières plus tranquilles.

3

Ardino, Studen Kladenec, Belintach, Rogatsh, Krasino, Stareychyno, Zlatograd, Plovdiv, Samokov, Teteven, Triavna, Tsudnite Skali, Pobiti Kamani,

  4
Sakar, Bogumil, Ovtcharovo, Kljabovo, Harmanli, Debelt, Ustremski Monastère, Dobritch, Gabrovo, Bojentsi, Ovecz, Monastère Shashkanité, Bjala, Arapovski Monastère, Koprivchtica, Buzovgrad, Hisaria, Etropole,
  5 Kazanlak, Starosel, Streltcha, Monastère de Rozen, Jeravna, Markeli, Monastère de Troyan, Elena, Szumen,

 

On sera émerveillé en visitant des monuments construits par les nombreuses civilisations ayant laissé leur empreinte sur ce territoire ; sites romains et thraces, églises byzantines, monastères, mosquées… Des villes chargées d'Histoire comme Plovdiv, Sozopol, Nessebar… On pourra gravir des sommets qui culminent à presque 3000 mètres, ou faire du ski dans les montagnes de Rila et Pirin, parcourir des régions où les traditions sont encore très vivaces et les paysages magnifiques, comme les Rhodopes.

Des anciennes capitales de l'État bulgare ... il subsiste des petites ruines, reconstruites, surconstruites, et renforcées actuellement par un système de conservation bétonné ...

PLISKA
Pliska, située dans une plaine, à 22 km de Shumen, est considérée comme la première capitale de l'État bulgare fondé par Khan Asparuch, au début de la période du premier royaume 681-1018.
Les murs massifs, excavés à la suite de recherches archéologiques et solidement reconstruits, permettent de découvrir le plan géométrique de la ville.
L'entrée se fait par une grande porte dans le mur défensif entourant jadis la ville, qui date du début du IXe s., comme en témoignent les céramiques excavées. À l'intérieur, il restait les contours de bâtiments en pierre, l'imposant palais du souverain entouré par son propre mur de pierre. Un autre mur de briques entourait des maisons d'habitation et des ateliers d’artisans. Partout, on peut voir les massifs blocs de pierre ainsi que les traces de systèmes d'égouts et de réservoirs d'eau.

La zone à l'extérieur des murs n'était protégée que par un remblai de terre et couvrait une grande zone contenant probablement des pâturages et des champs arables.
Après l'adoption de la foi chrétienne en 864, de nouveaux bâtiments ont été érigés, dont une basilique monumentale située à 1,5 km, à l'extérieur de la ville. Les murs ont partiellement survécu à notre époque, témoignant de son énormité. Le bâtiment est actuellement en reconstruction.

 

VELIKI PRESLAV

La ville-forteresse, fondée par le prince Boris Ier, est située au bord du fleuve Kamtchia, à 30 km de Pliska et 20 km de Shumen. À partir de 893 elle est devenue la nouvelle capitale, après Pliska, de l'État bulgare, par la volonté du tsar Siméon Ier et l'assemblée des évêques.
Preslav a connu sa meilleure période de développement dans les années 893 - 971 en tant que centre de la culture slave et du christianisme selon le rite byzantin. S'ensuit une période de batailles territoriales dévastatrices entre le Royaume Bulgare et l'empereur byzantin jusqu'à 1185. À la suite des combats, la ville est gravement ruinée.
Cette capitale fut remplacée en 1187 par Veliko Tarnovo lors du Second Royaume Bulgare (1018-1396). En 1388, les Turcs ottomans sont entrés en Bulgarie.

Preslav possèdait un puissant système de fortification avec des tours rondes aux coins et des tours carrées le long des murs, couvrant une grande surface. A l'intérieur, deux palais monumentaux, une église royale et épiscopale, des bâtiments représentatifs...
"L'église d'or" a été construite au Xe s. près du palais. C'est un objet unique d’une forme architecturale compliquée avec une magnifique décoration en marbre qui témoigne de la sophistication culturelle de la cour bulgare. Ces arches en marbre, subtilement décorées sur de fines colonnes, sont authentiques, et ont survécu des siècles.

Plus loin sur la pente, une grande surface est occupée par les ruines d'un grand monastère. Dans son mur on remarque les contours de l'église, de la chapelle et de nombreux bâtiments de service.
De l'autre côté de la route, dans les parcs, il y a une nouvelle église du XIXe s. de St. Cyrille et Méthode ; de là, une allée piétonne mène à travers la porte en ruine de fortifications séculaires (l'énorme épaisseur des murs attire l'attention!) jusqu'au musée archéologique qui abrite une exposition de bijoux en or et de pierres précieuses, d'armes, de céramiques, de sceaux de plomb uniques et de fragments architecturaux.

 

ETARA

Tout le folklore bulgare s'est réuni dans cet endroit charmant. Ce musée en plein air est situé à 8 km au sud-ouest de Gabrovo. Construit en 1964, il abrite des bâtiments historiques présentant l'architecture typique de la région de Gabrovo et le style de vie de la seconde moitié du XVIIIe s. au début XIXe s.

On y a recréé une rue de la petite ville avec ses maisons, ses ateliers d'artisans et ses boutiques. Il y a aussi une église et une tour de l'horloge, et, sur la rive du fleuve, on a placé des objets autrefois nécessaires au fonctionnement de la ville : moulins, foulon, four à pain, auberge.

La décoration intérieure, les ateliers, les outils, sont d'époque. On peut acheter sur place des produits en bois, en métal, en cuir et en fourrure, des tapis tissés et des pulls en laine, de la céramique, du pain, des pâtisseries typiques, et bien d'autres choses…


le moulin
une lave-linge

 

RHODOPES DE L'OUEST

Les Rhodopes, massif montagneux très étendu qui s'étend dans la partie sud du pays, dont la hauteur courante est de 1000-1600 mètres, mais dont les plus hauts sommets atteignent les 2000 mètres, sont couvertes de denses forêts de conifères et d'arbres feuillus. Cette région offre de multiples centres d'intérêt : vallées encaissées, grottes profondes, étonnantes formations rocheuses, nombreuses sources, lacs pittoresques…

Les traces de constructions antiques, les églises byzantines, les hauts minarets des mosquées, les costumes folkloriques des Pomaks, témoignent de l'Histoire mouvementée de la région. Les villages accrochés à flanc de montagne ont préservé leur architecture traditionnelle.

 

 

 

Les Rhodopes sont une étape intéressante sur la route entre Sofia, la capitale, et la côte de la Mer Noire. Qu'on peut prolonger en faisant des randonnées sur les pistes balisées.

KOVATCHEVITSA

Village perdu dans la montagne au bout d'une route sinueuse en mauvais état qui y mène à partir de Gotche Deltchev en passant par Germen et Lechten. Le voyage difficile est récompensé par l'intérêt de la visite.

On y verra de charmantes demeures du style « renaissance nationale » datant du début du XXe siècle ; des maisons au rez-de-chaussée en pierre surmonté d'étages en bois débordant au-dessus des ruelles étroites et pavées de pierres locales. Certaines, malheureusement, tombent en ruines, mais beaucoup, récemment rénovées, font de ce village un lieu d'attraction qui a servi de cadre à plusieurs films historiques.

Ne pas manquer une halte dans la « mekhana » (auberge) de style local, sur la rue principale, et monter sur les hauteurs jusqu'à « biala keuchta », un hôtel restaurant dont on jouit d'une belle vue sur Kovatchevitsa et les montagnes des Rhodopes.

 

NIKOPOLIS

Les ruines de l'antique ville romaine Nikopolis ad Nestum (sur la rivière Mesta) datant de l'année 106 après J.C. se dressent à 7 km à l'est de Gotse Delchev. La ville fut fondée par l'empereur Trajan après son triomphe sur les tribus locales. Nikopolis était traversée par la voie romaine reliant Plovdiv (Philippolis) à la grande route « transeuropéenne » Via Ignatia (Rome-Byzance). La ville connut la prospérité du IIe au VIe siècle, avant sa destruction par les Avars et les Slaves. Reconstruite aux IXe et Xe siècles sous le nom de Nikopol, elle connut la ruine par la suite.

Des travaux archéologiques permirent de la mettre au jour et de reconstruire la muraille de 3 mètres d'épaisseur, les tours rondes, la porte d'entrée flanquée de deux tours carrées, et de dégager quelques demeures pourvues de colonnades et des termes romains. Ces fouilles permirent en outre la découverte d'un trésor constitué de 137 pièces de monnaie datant du VIe siècle contenues dans une amphore en argile, ainsi que des objets plus petits (à voir au musée à Gotse Delchev).


GRADISHTE

Sanctuaire thrace préhistorique est situé à 2,5 km au nord-est de Dolno Dryanovo sur la route de Satovtcha. Sur une colline boisée se cache un groupe de rochers aux formes bizarres, semblables à des canards, aigles, tortues, escargots, loups et autres animaux, selon l’imagination de l’observateur. Ils étaient utilisés pour les cultes religieux 5 mille ans avant JC.
La roche la plus étonnante ressemble à une monumentale tête humaine. Les Thraces ont laissé leurs marques sous les formes de petits trous ronds percés dans la roche, ont creusé des longues rainures, des escaliers, et même mis en place un dolmen. L’aménagement pour les visiteurs offre un parking, une aire de pique-nique et des barrières délimitant le chemin pour faciliter le passage entre les rochers.

   

LES PONTS

Depuis très longtemps les Rhodopes ont été le point de passage entre l'Europe du sud et la vallée du Danube. Les nombreuses voies qui parcouraient les montagnes franchissaient les rivières et les torrents sur des ponts de pierre dont beaucoup sont encore visibles. Les routes actuelles ont pris d'autres itinéraires, mais les ponts subsistent.

On peut en voir ici ou là, et principalement autour des villes de Zmeitsa, Satovcha, et Chiroka Lika.

 

DOLEN

Ce village très étendu, dans sa partie ancienne, recèle des demeures traditionnelles construites dans un style semblable à celles de Kovatchevitsa. De hauts murs surplombent les cours intérieures, bordées par les maisons d'habitation faites de pierres locales et les bâtiments annexes.

Au bord des routes environnantes se trouvent des points de vente de pierres servant à la construction, et de lauzes plates aux couleurs variées pour la couverture des toits ; disposées sur des palettes et emballées dans des films de plastique.

LAC DOSPAT

Ce lac artificiel entouré de montagnes couvertes de forêts, formé par un barrage électrique, s'étire au nord ouest de la ville de Dospat. Son eau couleur d'émeraude attire de nombreux touristes et pêcheurs. A son côté ouest s'étend le village de Sarnitsa, dont on peut admirer les maisons jaunissant au soleil couchant.

Au long des berges, on trouve des fontaines qui dispensent de l'eau ruisselant des sources, souvent pourvues d'endroits aménagés pour pique-nique, avec bancs, chaises et abrités sous un toit. On trouvera sur les rives du lac des endroits plats, idéaux pour y poser sa tente, sur un champ d'herbe ou dans la forêt.

SARNICA

Le village est situé sur la rive du lac Dospat, en face du barrage. A la sortie de Sarnica, vers ouest, près de l'abri de pique-nique, se dresse une roche bizarre, haute de plus de 3 m, posée presque à la verticale, entourée de pierres arrondies plus petites et. Sa surface est marquée par de longues rayures ; ce sont  les vestiges du séjour des anciennes tribus thraces.

POBIT KAMAK

Le village Pobit Kamak (pierre battues) est situé à l'ouest de Dospat, 4 km après Sarnica, dans la forêt. Son nom vient du menhir haut de 4 m qui se dresse seul dans la prairie au-delà de la rivière. Avec sa surface lissée et ses rainures incisées, il fait penser à une impressionnante statue dégrossie clairement par le travail de l'homme. A la lisière de la forêt peut être vue en saillie une pierre semblable, mais beaucoup plus petite.

 

SHIROKA LAKA

Village de forme allongée aux maisons typiquement rhodopiennes couvertes de toits d'ardoises. Les larges rues sont bordées de façades peintes en blanc autour de poutres en bois apparentes où les étages en avancée surplombent des parterres de pierre. Une pittoresque église du XIXe siècle recèle des fresques peintes par le célèbre artiste Zographe. Le vieux pont à haute arche muni d'un escalier pour l'accès des piétons est toujours en usage. Des marchands proposent sur leurs étalages un grand choix de clochettes pour moutons et de haches à longue lame ainsi que des souvenirs divers.

   

GELA

Ce village, situé au sud de Shiroka Lyka, possède les ruines d’une basilique paléochrétienne des V- VI s. Le terrain, protégé par un grillage, contient les vestiges élevés seulement d’un mètre, récemment restaurés. Le temple avait trois nefs, un narthex, une abside entourée d'un déambulatoire trapézoïdal et flanqué d’un baptistère sur la paroi latérale. Dans le narthex il y avait une petite crypte avec une tombe contenant un squelette, recouverte d'une dalle de pierre.
Pour y arriver, il faut, au milieu de Gela, tourner selon l'indication inscrite sur le panneau, prendre un chemin de terre mais carrossable pour se rendre à l'église, et monter à pied la pente herbeuse en face.
A Gela a lieu chaque année le festival de la musique des joueurs de cornemuse, appelé « gaydar » en Rhodopes.

BATAK

Une petite ville paisible située non loin de Plovdiv, entre le lac de rétention du même nom et une chaîne de montagnes atteignant un peu plus de 2000 m, dans la partie nord de la vallée de Thrace. Elle constitue une excellente base de loisir pour les kayakistes et les pêcheurs, ainsi que les amateurs de randonnée et de ski en hiver.

Église orthodoxe de la Dormition de la Vierge Marie, située sur la place centrale, a de nombreuses tourelles et coupoles, que les cigognes ont choisi comme supports pour leurs nids. L’église Sveta Nedelja, plus ancienne et plus modeste, datant de 1813, abrite aujourd’hui un musée à la mémoire des habitants assassinés lors du soulèvement contre l'occupation turque.

Sur la colline surplombant la ville, un monument sous forme de colonnes commémore ce massacre de la fin du XIXe s.

   

PERUSHTITSA

Perusztitsa est une petite ville située à 15 km au sud-est de Pazardzik. Il y restait quelques maisons de la période de la Renaissance bulgare. Mais le plus intéressants sont les ruines d'une église byzantine située à 2 km au nord de la ville.

«Chervenata Cerkva» a été construit au Ve s., puis remodelé aux X-XIIIe s. Du panneau indicateur, un trottoir longe le canal (accès interdit aux voitures) jusqu’au bâtiment du musée (10 mn de marche). Les ruines de l'église sont situées derrière le musée ; une partie du bâtiment a survécu avec une abside, des fragments de murs et des restes de fresques ici et là exceptionnellement bien conservés.

C'est la plus haute église orthodoxe bulgare qui a traversait des siècles.

 

L’église a été construite sur un plan spécifique, ovale, rarement vu dans des Balkans, avec une coupole au centre.

 

 

 

 

 

 

 

IV - VI siècle
X-XIIIe siècle

TSUDNITE MOSTOVE

Cette formation géologique exceptionnelle, située à l'ouest de Tchepelaré, consiste en deux ponts naturels formés par l'érosion de la rivière, et l'aide des tremblements de terre. Le plus grand est long de 96 mètres et haut de 70 mètres. Du niveau de la rivière, on peut contempler la voûte qui surplombe le sol à plus de 45 mètres.

BATCHKOVO

Cette ville située à la frontière entre les Rhodopes occidentales et orientales, au sud d'Asenovgrad, est surtout renommée pour son monastère. Fondé au XIe siècle, il a connu de nombreuses péripéties au cours de son histoire. Au XVIIe siècle, il devint un important centre de pèlerinage grâce à son icône de la Sainte Vierge, miraculeusement retrouvée alors qu'on la croyait disparue.

Dans la cour du cloître, parmi les peintures qui le décorent, on verra une amusante fresque du XIXe siècle représentant de façon naïve le monastère et ses environs. Au centre de la cour plantée d'arbres multi-centenaires, une petite église du XIIe est accolée à la grande datant des XVII – XIXe siècles, pourvue d'une coupole, et de peintures à l'intérieur du narthex figurant 1000 personnages. Dans la nef les fresques noircies sont peu visibles, n'y brillent que les objets du culte recouverts d'or.

Les plus belles fresques, du XVIIe, ornent les murs du réfectoire.Une petite cour attenante abrite l’église St Nicolas, de la première moitié du XIXe s., décorée de fresques de la main de Zacharie Zoographe. Dans la même cour, un petit musée expose d’intéressants objets de culte. 

La route qui mène à ce monument grandiose est bordée d'étals où l'on peut acheter toutes sortes de produits locaux, d'objets d'artisanat, et de souvenirs.

ASENOVGRAD

La « ville d'Asen », située au nord des Rhodopes à proximité de Plovdiv, d'où elle regarde la large vallée de Thrace, tire son nom du tsar Asen Ivan II. Celui-ci construisit en 1230 un château dont subsistent les ruines qui dominent la cité. Un sentier escarpé, bordé par endroits des restes de murs de la forteresse, conduit à la tour.

Sur le chemin se dresse une église byzantine des XIIe et XIIIe siècles, pourvue d'un étage, d'une tourelle à coupole et d'un clocher quadrangulaire. Dans le bâtiment, restauré, subsistent des fragments de fresques anciennes. L'église est fréquemment représentée sur les étiquettes des bouteilles de vin qu'on produit aux alentours.

 

LES GROTTES

Parmi les grottes les plus faciles à visiter dans les Rhodopes, on ne manquera pas les deux qui se trouvent au sud de la ville de Techel.

Dans les gorges de la rivière Trigradska, coulant entre des paroi rocheuses verticales atteignant par endroits 350 m, se trouve la « gorge du diable », une imposante cavité ou l'eau se répand par une cascade tombant d'une hauteur de 42 m. A partir de l'entrée, on monte un escalier escarpé qui conduit à un pont, au-dessus du ruisseau où on peut observer la cataracte au travers d'une ouverture entre les rochers.

Une légende raconte que c'est là qu'Orphée descendit aux enfers pour y retrouver sa bien aimé Eurydice.

Dans ces mêmes gorges se trouve la grotte « Haramiyska ».

D'autres gorges, parallèles aux précédentes, et encaissées au point que les rochers au sommet semblent se rejoindre, abritent la grotte « Yagodinska Petchera ».

Elle est longue de 10 km, s'étale sur 5 niveaux, et recèle de nombreuses formations intéressantes : stalactites, stalagmites, colonnes, draperies. Et surtout des « perles de roche », petites billes de calcaire formées par l'écoulement de l'eau goutte à goutte sur un grain de sable au cours de millions d'années. La température y est constante et assez basse (6° C.)

Les amateurs de sensations fortes peuvent faire un tour jusqu'à "l'œil d'aigle " - un balcon métallique surplombant, à une altitude de 1560 mètres au-dessus du niveau de la mer, le panorama sur les montagnes de Pirin, Rila, et même la Grèce.

 

TESNOLINEJKA

C’est une pittoresque ligne de chemin de fer à voie étroite qui relie, au sud - ouest de la Bulgarie, Dobrinishte et Septemvri, en parcourant la région montagneuse qui entoure les villes de la vallée de la Maritsa.

Elle débute dans les contreforts de la montagne Pirin, voisine des Rhodopes, puis traverse Bansko, et en suivant la vallée de la rivière Mesta entre Rila et Rhodopes, grimpe les pentes de la montagne en dessinant un trajet très tortueux passant par de nombreux tunnels et la célèbre ville thermale de Velingrad, et rejoint le cours de la Maritsa.

Les passagers peuvent profiter d'une vue magnifique sur les montagnes, les abrupts pitons rocheux, les torrents passant sous les ponts, les gouffres profonds, et même, à la sortie d’un tunnel, voir la queue du train dans lequel ils se trouvent.

La longueur de la ligne est de 125 km, la piste de monorail ayant un espacement de 75 cm. Pendant le voyage, qui dure environ 5 heures, le train traverse 3 ponts, 10 tunnels et s'arrête à 25 gares.

Située à mi-chemin, la station Avramovo, à 1267 m au-dessus du niveau de la mer, est la plus haute gare des Balkans.

Dans le passé, les wagons étaient tirés par deux locomotives à vapeur. Aujourd’hui, elles ont fait place à un moteur diesel qui tire en moyenne 5 wagons.

Le voyage s’agrémente du bruit très caractéristique que font les roues sur des joints des rails courts.

La partie la plus impressionnante se trouve entre les stations Tchernamesta et Velingrad ; les multiples virages serrés, les interminables parois rocheuses qui semblent écraser les voitures, et la végétation luxuriante qui tape sur les vitres, font de ce parcours une expérience unique.

La ligne de chemin de fer a été construite par étapes, de 1921 à 1945. Aujourd'hui, elle transporte non seulement les touristes, c’est aussi un moyen de transport important pour la population locale.

Il y a quatre trajets par jour dans chacune des directions.

 

 

 

AUTRES LIEUX :

BOYANA

Ce quartier, situé au sud de la capitale, au pied du mont Vitocha, abrite un monument exceptionnel qui figure au patrimoine de l'UNESCO comme exemple de l'architecture bulgare moyenâgeuse.

L'église de Boyana est un ensemble de trois bâtiments provenant de différentes époques, entouré de magnifiques arbres multi-centenaires. La partie la plus ancienne, datant du Xe siècle, est un édifice de briques rouges, bâti sur un plan carré, à l'intérieur en forme de croix grecque. Il possède une abside semi-circulaire et est surmonté d'une coupole reposant sur un gros tambour. Les murs extérieurs sont décorés de niches et de frises.

La deuxième partie a été ajoutée au début du XIIIe siècle. Elle adopte pareillement un plan carré, avec une coupole et une chapelle en étage accessible par un escalier externe.

La troisième partie, datant du XIXe siècle, est sans grande valeur artistique.

Les murs intérieurs sont couverts de fresques peintes en l'année 1259, qui préfigurent le nouveau style de l'art pictural balkanique, et constituent le plus grand ensemble de fresques moyenâgeuses du pays. Elles montrent dans des scènes bibliques 240 personnages représentés de manière très expressive. On y voit, entre autres, les portraits de Saint Jean de Rila et ceux des fondateurs, Kaloyan et sa femme Desislava.

Il ne subsiste que quelques fragments des peintures du Xe siècle.

PYRAMIDES DE STOBI

Ces étranges formations, dues à l'érosion de l'eau sur les pentes formées de grès incomplètement solidifié, se trouvent sur la route menant au monastère de Rila, près du village de Stobi. Un chemin montant à travers la forêt, contournant la montagne, y conduit après une marche de 30 minutes. Tours naturelles, cheminées, aiguilles rocheuses, souvent surmontées d'un chapeau de pierre, atteignent une altitude proche des 20 mètres. Le site montre toute sa splendeur dans les rayons du soleil couchant.

Une légende raconte que ces « pyramides » sont les statues pétrifiées de « marieurs » qui conduisaient la fiancée au village où l'attendait son futur mari ; le vent souleva le voile de la promise, dévoilant un visage d'une si grande beauté que les membres du cortège ne purent résister à l'envie d'embrasser la jeune femme. Cette inconvenance leur valut la punition divine d'être transformés en pierre, et permet aujourd'hui aux touristes de jouir d'un paysage fantasmagorique d'une grande beauté.

ZEMEN

Large ville située sur la ligne de chemin de fer Sofia-Kiustendil, dans la vallée de la Struma, à proximité de la frontière macédonienne. Autrefois, entre les XIe et XVIe siècle, s'y dressait le château de Zemlengrad, qui a donné son nom à la ville.

A 2 km au nord-ouest, sur une colline boisée, se trouve un monastère remarquable, datant du XIe siècle, entouré de hauts murs. A l'intérieur, l'église St Jean théologue occupe une cour herbeuse. On y trouve aussi un campanile et un long bâtiment abritant le cloître. L'église, bâtie selon un plan carré, pourvue sur le côté est de trois hautes absides en demi-cercles (celle du milieu décorée d'un biforium), est couverte d'un toit pyramidal avec une coupole reposant sur un haut tambour. Elle est un exemple de l'art médiéval local, s'éloignant des canons officiels du style byzantin.

Les murs intérieurs ainsi que la coupole sont ornés de fresques des XIe, et surtout XIVe, siècles, représentant des scènes bibliques. Il y a aussi les portraits de St Jean de Rila, St Clément d'Ohrid, et des fondateurs des fresques, le roi Deyan et sa femme Doya.
Le pavement est constitué d'un étrange assemblage de carreaux de marbre et de pierre, offerts par les habitants de la région.
 
2 3 4 5